Résumé de l'éditeur :
Encensé par ses admirateurs, critiqué par beaucoup de magistrats, la « Bête noire » des prétoires s’explique pour la première fois.
Non, il n’est pas fasciné par le mal, mais il défend autant la présomption d’innocence que le droit – pour les criminels de tout bord – à une juste peine qui ne varie pas du simple au double d’une cour d’assises à l’autre. Non, il n’est pas l’ennemi des magistrats, mais il s’interroge sur l’absence de la notion d’humanité dans leur serment, alors qu’elle figure dans celui des avocats. Car ceux qui lui confient leur destin sont aussi des êtres humains, dont la ligne de vie a parfois de quoi inspirer aux jurés une certaine clémence. Non, il n’est pas contre l’État, mais il est souvent révolté par le fonctionnement de la Justice. Comme personne ne l’a fait auparavant, il raconte les petits arrangements, les influences et les pièges qui peuvent biaiser un verdict. À travers les anecdotes et les souvenirs édifiants des grands procès d’assises auxquels il a participé, il dresse le portrait d’un système judiciaire implacable, au sein duquel la défense n’est guère que tolérée, même quand elle tente désespérément d’éviter les erreurs judiciaires.
Mon avis :
Le livre semble intéressant au premier abord. Il évoque son travail, les rapports avec les clients. Cependant je trouve le récit brouillon, difficile à suivre. L'auteur a choisi une approche thématique, il traite successivement de différentes affaires auxquelles il a été confrontées sans fil directeur véritablement identifiable, je ne suis pas sûre que cela soit le plus intéressant.
Ce témoignage est écrit sur le ton de la franchise, mais semble vraiment à sens unique. Petit livre d'environ 200 pages que je n'ai même pas réussit à terminer.
Eric-Dupont Moretti est un grand avocat pénaliste, un ténor du barreau, que j'aimerais voir plaider mais la littérature n'est pas son truc!
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