U comme Un, deux, trois voyagenealogiques

Je sais bien que les voyagénéalogiques n’existent pas mais c’est ainsi que j’ai baptisé les voyages que j’ai fait sur les traces de mes ancêtres.

J’en ai effectue trois, dans les trois principaux départements ou se trouvent mes racines. J’ai eu la chance de pouvoir être hébergée chez des cousins à chacun de ces voyages.

La Creuse

Ma grande tante qui avait encore une maison sur place à l’époque m’a emmenée visiter les différents villages. C’est ainsi que j’ai même pu voir les maisons de mes ancêtres qui étaient encore la. J’ai ainsi fait un voyage a travers le temps en passant par St Goussaud [Photo n°1 ]ou la secrétaire de mairie a été très sympathique et m’a laisse consulter les registres d’état-civil très facilement et me demandant si j’avais besoin d’autre chose, Fursac[Photo n°2 ] réunit qui était auparavant Saint Etienne de Fursac et st Pierre   de Fursac, j’ai pu voir la mairie qui a été construite par mon grand oncle, st Maurice de la souterraine, chatelux le marcheix et même Reix [Photo n°3 ] petit hameau de quelques habitants ou se trouve encore la maison de mon arrière grand père qui appartient toujours à un cousin, le fieux [Photo n° 4] petit lieu dit ou l’ancien corps de ferme appartenant à ma famille a été transformé en centre de vacances pour les enfants. Lors de chacune de ces étapes je suis allée voir mairie et églises qui étaient pour certains les seuls lieux qui existaient déjà au temps de mes ancêtres.

Saint-Goussaud

Les origines de Saint-Goussaud sont gallo-romaines, comme en témoignent les vestiges (ruines d’un temple et d’un théâtre) que l’on peut voir sur le Puy-de-Jouer (694 m). Longtemps, se référant à un cadastre où des parcelles étaient répertoriées sous le nom de « Prataury », on a cru pouvoir identifier ce site avec celui de l’antique Praetorium mentionnée sur la carte de Peutinger. Ce n’est pas le cas.  Il s’agissait d’un sanctuaire de hauteur, principalement fouillé par l’abbé Dercier entre 1901 et 1920, et sur lequel on ne sait pas grand chose.

Au VIIe un disciple de saint Priest, évêque de Clermont, Gonsaldus (d’où le nom de la commune), devenu berger, y aurait installé son ermitage. Après sa mort, en 689, un culte populaire s’est développé sur les lieux de son tombeau. On invoquait le saint homme pour la protection du bétail3.

Maçons migrants

Comme de nombreuses communes creusoises, Saint-Goussaud a fourni durant des siècles un nombre important de maçons de la Creuse. Certains se sont définitivement établis dans les régions de Paris, Lyon ou encore Reims comme ouvriers ou comme entrepreneurs, notamment au XIXe siècle. Les maçons de Saint-Goussaud allaient en grande majorité travailler en Île-de-France, dans l’Aisne et dans la Marne. (http://www.migrants-limousin.fr/)

 

1) St-Goussaud 2) Fursac 3) Reix 4) Le Fieux 5) Chateaugiron 6) Vaucouleurs 7)Ecrouves 8) Lucey 9) Ourches sur Meuse
1) St-Goussaud 2) Fursac 3) Reix 4) Le Fieux 5) Chateaugiron 6) Vaucouleurs 7)Ecrouves 8) Lucey 9) Ourches sur Meuse
1) St-Goussaud 2) Fursac 3) Reix 4) Le Fieux 5) Chateaugiron 6) Vaucouleurs 7)Ecrouves 8) Lucey 9) Ourches sur Meuse
1) St-Goussaud 2) Fursac 3) Reix 4) Le Fieux 5) Chateaugiron 6) Vaucouleurs 7)Ecrouves 8) Lucey 9) Ourches sur Meuse
1) St-Goussaud 2) Fursac 3) Reix 4) Le Fieux 5) Chateaugiron 6) Vaucouleurs 7)Ecrouves 8) Lucey 9) Ourches sur Meuse
1) St-Goussaud 2) Fursac 3) Reix 4) Le Fieux 5) Chateaugiron 6) Vaucouleurs 7)Ecrouves 8) Lucey 9) Ourches sur Meuse
1) St-Goussaud 2) Fursac 3) Reix 4) Le Fieux 5) Chateaugiron 6) Vaucouleurs 7)Ecrouves 8) Lucey 9) Ourches sur Meuse
1) St-Goussaud 2) Fursac 3) Reix 4) Le Fieux 5) Chateaugiron 6) Vaucouleurs 7)Ecrouves 8) Lucey 9) Ourches sur Meuse
1) St-Goussaud 2) Fursac 3) Reix 4) Le Fieux 5) Chateaugiron 6) Vaucouleurs 7)Ecrouves 8) Lucey 9) Ourches sur Meuse

1) St-Goussaud 2) Fursac 3) Reix 4) Le Fieux 5) Chateaugiron 6) Vaucouleurs 7)Ecrouves 8) Lucey 9) Ourches sur Meuse

L’Ille-et-Vilaine

En Ile et vilaine, le voyage fut plus restreint en effet, mes ancêtres se concentrent, pour ce que j’en savais à l’époque, dans une seule localité : Chateaugiron [Photo n°5 ].

Châteaugiron naît au début du XIème siècle, au moment où se met en place la société féodale du Moyen-Âge. Anquetil, un chevalier originaire de Normandie, arrive à Rennes dans la suite de la princesse Havoise, soeur du duc de Normandie fraîchement épousée par le duc de Bretagne Geoffroy Ier. En 1008, Alain III, nouveau duc de Bretagne, offre à Anquetil des terres situées sur la paroisse de Noyal, dans le voisinage des sires de Vitré et Fougères. Anquetil y construit un premier château, de bois, et meurt en 1039, laissant ses terres à son fils aîné Giron, dont le premier geste est de reconstruire le château, en y ajoutant des pierres.

Construit primitivement sur le territoire de Noyal-sur-Vilaine, le château de Châteaugiron n’acquiert définitement son indépendance qu’au XIIème siècle, par le développement du bourg autour du château. La baronnie de Giron s’étend alors sur 16 paroisses et appartient au cordon sanitaire construit sur les Marches de Bretagne, c’est-à-dire la région située à la frontière du duché.

Vers 1100, les moines de l’abbaye Saint-Mélaine de Rennes sont mis en possession des églises du bourg : Sainte Marie-Magdelaine, réservée au culte privé du seigneur, et Sainte-Croix, dont les bénédictins feront un prieuré et qui servira rapidement d’église paroissiale. Déjà, Giron, baron du duc, est mêlé aux événements de son siècle et apparaît plusieurs fois comme témoin sur les documents signés par le duc de Bretagne. En 1066, il fait partie des troupes du duc parti suivre le duc de Normandie à la conquête de l’Angleterre. Il combat à la célèbre bataille d’Hastings et reçoit, pour récompense, plusieurs terres et seigneuries situées en Angleterre. A sa mort, en 1096, son petit-fils Galeran prend sa suite et le nom de Giron restera désormais attaché au château et au bourg qui l’entoure.

Les successeurs de Giron restent très proches du duc de Bretagne, et cette fidélité ne sera pas démentie tout au long de l’histoire du duché. Patry II participe à plusieurs ambassades, notamment pour aller chercher les épouses du duc, en Angleterre en 1382 puis en Navarre en 1386 ; Hervé meurt en accompagnant le jeune duc Jean V rendre hommage au roi de France (1404).

A partir de cette époque, le titre de Grand Chambellan du duché est attaché de façon héréditaire à la terre de Châteaugiron.

En 1408, Valence de Châteaugiron est choisie par la duchesse de Bretagne pour être la « garderesse » de ses joyaux. Armel II, son fils, est dans les troupes de Jean V de Bretagne en 1408, quand il est chargé de reconduire à Paris la reine de France réfugiée à Melun après l’assassinat du duc d’Orléans par Jean Sans Peur. La reine quitte donc Melun, escortée par les barons bretons divisées en trois « batailles » : le duc de Bretagne commande la première, le sire de Malestroit la seconde, et à la tête de la troisième, arborant les écus clamant « Pensez-y ce que voudrez », la devise des Châteaugiron, se trouve Armel II… L’année suivante, il est député par le duc pour rendre hommage en son nom au roi d’Angleterre pour la jouissance du comté de Richemont (les ducs de Bretagne possèdent en effet depuis plusieurs siècles ce comté en Angleterre). Avec la mort de Patry III, qui ne laisse aucun descendant légitime, la branche aînée des Châteaugiron s’éteint. C’est Valence, la soeur de Patry, qui recueille la baronnie et transmet le titre de baron à Geoffroy de Malestroit, sire de Combourg, son mari.

Valence meurt en 1435, et son fils aîné, Jean, reçoit la terre de Derval, laquelle est élevée en 1451 au rang des neuf grandes baronnies de Bretagne. Le roi de France Louis XI, essaie par tous les moyens d’annexer le duché au domaine royal. Le duc, estimant que son suzerain a violé ses obligations, s’allie avec le roi d’Angleterre, Edouard IV.

Le traité d’alliance entre la Bretagne et l’Angleterre est signé à Châteaugiron en 1472 et la France évacue le duché. Depuis son mariage avec Hélène de Laval, petite-fille du roi de France, en 1450, Jean de Derval a entreprit la restauration du château de Châteaugiron, où il vient résider avec son épouse, à partir de 1467. C’est là que son secrétaire particulier, Pierre Le Baud, rédige les « Chroniques et histoires des Bretons », première grande histoire de Bretagne, sur la demande de la reine Anne de Bretagne, dont il deviendra plus tard l’aumônier.

Jean de Derval, ami des lettres et homme de culture, amateur d’art mais aussi homme de guerre expérimenté, meurt en 1482 sans laisser d’héritier.

Après la mort de Jean de Derval, la baronnie va successivement tomber entre les mains de plusieurs grandes familles : les Rieux, d’abord, représentés par Jean IV qui ne cessera de porter les armes contre la duchesse Anne ; les Laval, parmi lesquels François sera chambellan du roi Louis XII, tandis que Françoise de Foix, sa femme, sera la maîtresse du roi suivant, François Ier ; les Acigné, qui, par le mariage de Judith avec Charles de Cossé en 1579, font passer la baronnie à la famille des comtes de Cossé-Brissac.

A partir de 1589, Châteaugiron va traverser une sombre époque dûe aux guerres de la Ligue et au duc de Mercoeur, ardent ligueur et gouverneur de la Bretagne. Mercoeur, dont l’ambition est de rétablir le duché en sa faveur, prend Rennes pour cible.

Châteaugiron, par sa position stratégique entre Rennes et Vitré, accueille alors les garnisons chargées de réduire Mercoeur. Jusqu’en 1594, la petite ville est continuellement accablée par les passages des soldats, qui pillent, ravagent et massacrent. Les maisons détruites furent désertées, et ceux qui restaient vivaient dans la plus profonde misère.

Judith d’Acigné elle-même, menacée, s’enfuit. Ce n’est qu’en 1595, date à laquelle Charles de Cossé, comte de Brissac et baron de Châteaugiron, est chargé par le roi de soumettre Mercoeur, en le nommant lieutenant-général puis gouverneur de la Bretagne.

Appelé au Conseil de Régence par Marie de Médicis et nommé duc en 1611, Cossé-Brissac se désintéresse de Châteaugiron, ainsi que sa descendance, dont le seul vestige est le lanternon édifié en haut de la tour de l’Horloge et qui abrite la cloche « Henriette », offerte par la famille en 1666.

En 1701, la baronnie de Châteaugiron est vendue par les Cossé-Brissac à René Le Prestre de Lézonnet, avocat général au grand conseil, sénéchal du présidial de Rennes, Président à mortier du Parlement et trésorier des Etats de Bretagne. Il remet le château au goût du jour, tout en conservant les vestiges médiévaux. Il achète aussi plusieurs terres, dont le marquisat d’Espinay : à partir de cette époque, les Le Prestre signèrent « marquis de Châteaugiron ».

Auguste-Félicité, un de ses petit-fils, s’illustrera par son rôle dans l’affaire La Chalotais qui opposa Parlement de Bretagne et Roi de France à partir de 1764. René-Jacques Le Prestre achète en 1765 la châtellenie du Bois-Orcan, qui étendait sa haute justice sur 14 paroisses. En 1750, il a épousé la petite-nièce du philosophe René Descartes. René-Joseph Le Prestre, son fils, après son mariage avec Agathe Carné de Trécesson, signe « comte de Châteaugiron ». Très tôt, sa générosité inépuisable le fit regarder comme le bienfaiteur du pays, encore plus que ses parents et grands-parents, qui avaient fait refaire la toiture de l’église ou aménagé la fontaine de La Roche. Du reste, les Le Prestre, tout au long du XVIIIème siècle, eurent un train de vie modeste, avec quelques domestiques et peu de grandes fêtes. L’hiver, ils résidaient à Rennes, en l’hôtel de Châteaugiron (10-12 rue Corbin) qui restera dans la famille jusqu’en 1787.

La révolution ne changera rien aux habitudes des Le Prestre de Châteaugiron, et la population, reconnaissante, se gardera de toute violence à leur encontre. Cependant, le capitalisme industriel en plein essor et les premiers succès de la vapeur sonnent le glas de l’industrie des toiles à voiles, présente sur Châteaugiron depuis le XVIIème siècle.

Trois habitants de Châteaugiron sont élus députés du Tiers-Etat en 1789 et parmi eux, Jouin devint dès 1791 maire de Rennes (il succède à Leperdit).

En 1790, une municipalité est élue, et les Castelgironnais estiment que l’homme le plus apte à devenir leur maire, est celui qui remplissait déjà implicitement ce rôle, à savoir le sénéchal du marquis, Leguay. Trop prudent, il est renversé par une poignée de révolutionnaires convaincus qui le remplacent par Régnier, dont le premier geste est de constituer une Garde Nationale de 248 citoyens. Le nouveau maire débaptise entre autres les rues de Châteaugiron pour faire disparaître les dernières traces du régime féodal. Le nom lui-même de la ville devient un temps « Montgiron »… Les Le Prestre, offrent en 1794 le donjon et la tour de l’Horloge à la municipalité, puis quittent définitivement Châteaugiron après avoir vendu toutes leurs possessions pour s’installer à Argenteuil près de Paris. Le dernier descendant des Le Prestre, Hippolyte, mourut sans descendance après une brillante carrière militaire et diplomatique à travers l’Europe. Ainsi s’éteint le dernier seigneur de Châteaugiron, en 1802…

Dans la première moitié du XIXème siècle, Châteaugiron est un bourg commercial très actif. Les habitants trouvent facilement du travail, et la ville est réputée pour ses quatre foires annuelles et son marché hebdomadaire.

Cependant, l’industrie et le commerce des toiles à voile continuent à décliner, puis disparaissent. A partir de 1840, les relations entre autorités civiles et religieuses s’enveniment, jusqu’à l’élection à la tête de la municipalité d’Auguste Marchand, bonapartiste et clérical convaincu, en 1851.

En 1870, Auguste Marchand est battu aux élections par Léon Launay, à la tête d’une liste de gauche très anticléricale.
Launay se bat notamment pour le passage à Châteaugiron de la ligne de chemin de fer Rennes-Châteaubriant.
Mais c’est le tracé par Corps-Nuds, qui dessert plus d’habitants, qui est retenu. L’hémorragie démographique, amorcée en 1846 et aggravée par la fin de l’industrie des toiles à voiles, s’accentue.

Le tramway, créé en 1898, ne jouera jamais le rôle économique d’un chemin de fer.

En 1904, la communauté des Ursulines, installée depuis le milieu du XIXème siècle dans les locaux de l’ancien Prieuré Sainte-Croix, est expulsée de Châteaugiron, toujours en proie à de vifs antagonismes entre autorités civiles et réligieuses, accentués par la rivalité entre parti anticlérical et clérical.

En 1940, Châteaugiron est occupée et connaît rationnement et bombardements.
En 1948, sous la municipalité Gaudiche, le dernier tramway Rennes-La Guerche passe à Châteaugiron, car la concurrence des autocars ne permet plus un exploitation rentable de la ligne.
Châteaugiron y gagne un boulevard (dit du Château) qui permet encore aujourd’hui d’éviter le centre médiéval. Malgré tous ses efforts, la ville ne retrouve pas son dynamisme d’antan et continue d’étouffer dans ses 52 hectares originels, grossièrement équivalents au bourg castral du Moyen-Âge, et qui ne lui suffisent plus.
Veneffles préférant la fusion avec Châteaugiron à une annexion de quelques quartiers, la fusion est entérinée le 1er mars 1971, couplée au rattachement du Bas-Noyal et de quelques autres territoires pris sur la commune limitrophe de Domloup.
Du coup, Châteaugiron passe de 52 hectares à près de 800, et gagne en outre des dizaines d’habitants. Avec cet agrandissement, Châteaugiron retrouve un nouveau souffle.
A partir de cette date, une démarche volontariste de la municipalité va donner un nouveau visage à Châteaugiron : c’est d’abord la restauration du patrimoine et l’obtention du label « Petite cité de Caractère », puis le développement démographique, encouragé par la création de nombreux lotissements.

Autour du centre historique restauré, aménagé et mis en valeur se sont créées selon un plan rationnel d’urbanisation périphérique des zones d’habitation, des zones d’équipement scolaires et sportifs, des zones d’activités économiques.

La création d’un vaste étang, l’aménagement d’espaces verts, les plantations réalisées à travers la commune lui ont également valu le label de « station verte de vacances ».

La Meuse

En Meuse, un cousin de ma mère ma promenée dans Vaucouleurs, village d’où est partie Jeanne d’Arc en passant sous la porte de France [Photo n°6 ].

Vaucouleurs tire son nom de l’appellation latin Vallis Colorum : la Vallée des Couleurs. Situé au Sud-est du département de la Meuse, limitrophe des Vosges au Sud et de la Meurthe et Moselle à l’Est, le canton de Vaucouleurs a pour axe la Vallée de la Meuse. Ses villages conservent leur caractère typiquement lorrain, avec usoirs et habitats traditionnels.

Dès l’époque Gallo-Romaine, on y établi un amphithéâtre sur un coteau dominant la vallée, mais c’est au XVème avec Jeanne d’Arc que Vaucouleurs a rendez-vous avec l’Histoire.

Si Vaucouleurs est entrée dans l’histoire, c’est parce qu’elle n’est autre que la cité qui arma Jehanne d’Arc. A cette époque, c’est le Sire Robert de Baudricourt, capitaine du Roi, qui était à la charge de la cité. Le roi en ce temps là, ne possédait que 4 villes au Nord de la Loire : Le Mont Saint Michel, Vaucouleurs, Orléans et Tournai. C’est le 13 Mai 1428, que la jeune lorraine, Jehanne d’Arc, franchit pour la première fois, la Porte du Château afin de demander une escorte pour rejoindre Chinon. C’est uniquement au bout de la troisième requête, que le sire de Baudricourt cédera et qu’elle pourra partir le 23 février 1429. Les habitants sont en liesse et lui font forger une épée que lui remet par la suite le Sire de Baudricourt ainsi qu’une lettre d’accréditation à remettre au Dauphin à son arrivée. Pour finaliser son équipement, Ils se cotisent pour lui acheter un cheval ainsi que des habits d’hommes. Jehanne est prête pour affronter son destin, elle quitte alors la ville par la Porte de France.

Puis nous avons fait le tour des villages de nos ancêtres :

  • Ecrouves : la commune doit son nom à cette source réputée guérir les écrouelles. Vignobles réputés de la période gallo-romaine à la Première Guerre mondiale.[Photo n°7 ]
  • Lucey, village viticole connu pour le Gris de Toul [Photo n°8 ]
  • Ourches sur Meuse [Photo n°9 ]
  • Troussey : Selon la légende, Dagobert aurait fondé cette localité en 720.Sa spécialité est la pomme de terre

5 commentaires sur “U comme Un, deux, trois voyagenealogiques

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  1. Ah tiens moi aussi j’ai des ancêtres dans la Meuse ! Dont un qui est né à Troussey ! (famille Husson – Génot). Je ne connaissais pas ces informations sur ce village 🙂

  2. Très importants ces voyages, c’est fondamental même. Je les ai faits moi aussi avec curiosité et parfois quelque inquiétude (voir mon article B comme Brethenay) mais ça a toujours été l’occasion de rencontres exceptionnelles de générosité et d’échanges. S’imprégner des lieux, c’est aussi important que rechercher les actes.

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