Le maraîcher/horticulteur travaille ses cultures (fleurs, tomates, salades, choux-fleurs, concombres, etc.) en plein champ ou sous serre.
Les tâches varient suivant les légumes cultivés, la région, le matériel utilisé et les saisons.
Le maraîcher prépare d’abord les sols ou les supports de culture dans les serres. Ensuite il sème des graines, repique de jeunes plants.
Il arrose ou irrigue à l’aide de moyens mécaniques importants lorsqu’il s’agit de grandes étendues ou à l’aide d’outils spécialisés pour les cultures sous abris.
Il nourrit les plantes avec des engrais en veillant à un bon équilibre. Il les protège contre les parasites. Sous abris, il utilise le plus souvent des auxiliaires naturels comme certains insectes capables de détruire les parasites.
Il observe chaque jour la croissance des plantes et veille à leur bon état.
Enfin, il récolte les légumes, les prépare et les conditionne pour la vente. Il les transporte
jusqu’au marché ou chez ses clients.
Dans ma généalogie

C’était le métier de mon grand-père Daniel Royer.
Que de souvenirs d’heures passées dans ce jardin merveilleux de près d’un hectare, la Cerisaie comme nous avons l’habitude de l’appeler dans ma famille.
En fonction des périodes de l’année j’ai le souvenir de champs d’œillets de poètes, de glaïeuls, de chrysanthèmes. Que de souvenirs à aider à dépoter les fleurs, surtout sans casser les petits pots noirs en plastiques destinés à être réutilisés, pour pouvoir les replanter en pleine terre.
Combien de temps passé à aller récolter, radis (mon péché mignon!) haricots, carottes, salades, petits pois, asperges. Ensuite, nous aidions à préparer les conserves (surtout de haricots) ou les bocaux de cornichons, cela permettait à tout le monde d’en avoir pour tout l’hiver.
Combien de fois avons nous attendu avec impatience l’arrivée des framboises et des mirabelles pour nous régaler à la belle saison?
Combien de fois avons-nous oublié la tortue Caroline (je sais très original lol) dehors et combien de fois l’avons-nous retrouvée dans les fraisiers. Ben oui c’était une tortue de luxe qui préférait les fraises à la salade.
Combien de fois sommes-nous descendus en faisant la course pour aller allumer ou éteindre les tourniquets ?
A combien de cache-cache avons-nous joué sous le chartil, à entrer par une porte du vieux Tube Citroën et à sortir par l’autre en passant entre les cagettes, et à nous faire houspiller par pépère qui était en train de préparer le marché du lendemain.
J’ai hérité de ces moments passés le goût pour les légumes frais. J’avoue je suis nostalgique de ce temps, mon grand-père me manque. Mais au moins quand je suis dans mon jardin je pense à lui, il est toujours présent à travers les fleurs et mes souvenirs.
En Catalan, hort signifie jardin 😉
Bel hommage au grand-père, avec une pointe de nostalgie…