Suite a un article publie dans la Revue Française de généalogie, Sophie a réagit aux propos de Thierry Chestier. Pour lui l’indexation doit se faire dans le cadre d’une association et non pas en mode collaboratif.
Moi non plus je ne suis pas d’accord avec ses propos. Il ne faut pas se monter les uns contre les autres. Sur Twitter la polémique a enflé. Mais il ne faut pas la réduire aux associations contre les généanaute. Je pense que c’est plus un problème de compréhension. On ne veut pas la mort des associations, elles font un travail remarquable. Cependant je pense qu’elles doivent évoluer.
De plus en plus de services d’archives cherchent la collaboration des internautes. Il ne faut pas se fermer. Plus nous serons nombreux, plus vite les documents seront indexés. Et cette masse de documents indexés sera un vrai trésor pour les généalogistes. Il fait penser que tout le monde ne vit pas dans le département de ses ancêtres, ne peut pas forcément se déplacer et n’a pas non plus les moyens d’adhérer à plusieurs associations. De plus la généalogie ne se résume pas uniquement a l’état-civil, il y a tellement d’autres fonds à exploiter.
Et si les associations se tournaient vers les services d’archives pour proposer une collaboration ? Et si les associations aidaient a la formation des nouveaux généalogistes comme le propose très justement Brigitte?
Il y a tellement de choses à faire sur l’histoire locale. Si je prends mon expérience personnelle, j’ai commencé à indexer les poilus de mon village grâce au défi de Jean-Michel Gilot : 1 jour 1 poilu (#1j1p), et j’ai fini par collaborer à l’exposition préparée par la mairie. Je ne fais pas partie d’une association, il n’y en a pas dans mon coin. Mais quand un descendant de poilu vous remercie, ça vaut tout l’or du monde.
J’ai un rêve généalogique ou tout le monde arrête de vouloir garder son près carre et s’ouvre aux autres.
J’ai un rêve généalogique ou le fait de proposer le changement ne devient pas une attaque personnelle.
J’ai un rêve généalogique ou associations, archives et généalogistes amateurs et professionnels s’entraident et collaborent.
J’ai un rêve généalogique, et je ne suis pas la seule…
J’ai rédigé une réponse mais, devant sa longueur, j’ai préféré la transformer en article : http://www.lorand.org/spip.php?article1382
c’est la cas du CG22 qui a participé à l’indexation voir le lien : http://genearmor.cotesdarmor.fr/moteur/INDEXA.HTM