Jean-Baptiste Lurquin quatrième fils, mort à Ostende

Jean-Baptiste Lurquin est né le 10 mai 1783, il est le septième enfant, mais quatrième fils vivant de Pierre et Marguerite CHEUTIN (sosas 456 et 457). Pierre est vigneron, il décède lorsque Jean-Baptiste n’a que 15 ans, suivi l’année suivante par Marguerite.

Mineur émancipé

Jean-Baptiste se retrouve mineur émancipé en justice avec comme curateur son oncle Jean-Louis CHEUTIN. Il épouse le 29 septembre 1801 avec l’autorisation de son curateur, de ses frères ainés Pierre Nicolas et Jean-Gabriel, et de son parrain Jean-Baptiste BELLEVILLE, Marie ABRAHAM de dix ans son ainée. Il est en effet toujours mineur à 18 ans.

Extrait de l’acte de mariage de Jean-Baptiste LURQUIN et Marie ABRAHAM – Source AD 51

Je ne leur ai pas trouvé d’enfants.

Jean-Baptiste est vigneron au départ. Il devient veuf très rapidement, Marie décède le 21 septembre 1802 soit moins d’un an après leur mariage.

Acte de décès de Marie ABRAHAM – Source AD51

Soldat

La dernière trace que je trouve de Jean-Baptiste est son acte de décès dressé à Ostende (Belgique) le 26 mai 1804, il n’avait que 21 ans.

Il est décédé à l’hôpital militaire de la ville, il était chasseur à cheval au premier régiment, troisième compagnie sans aucune autre précision.  

Localisation d’Ostende en Belgique

Le camp de Bruges

Vu la localisation et l’absence de bataille napoléonienne à cette période dans cette commune, il est possible qu’il ait été affecté au Camp de Bruges, qui se situait en fait à Ostende. Ce camp de formation créé sous la férule de Davout (Général puis Maréchal de l’Empire en mai 1804 quelques jours avant le décès de Jean-Baptiste) avait pour but de « former des soldats disciplinés, instruits, rompus aux exercices physiques, connaissant leur chef et connus d’eux, capables donc de garder la tête froide dans les moments difficiles. » Mais d’après les informations que j’ai trouvées, les conditions de vie dans ce camp étaient déplorables. De nombreux soldats étaient touchés par les fièvres du fait du temps humide et des moyens inexistants pour se protéger. Il semble en effet que Davout ait dû payer de sa poche des sabots ou encore des chaussettes au unités qui n’en disposaient pas. Autre exemple, 8000 couvertures avaient été commandées et seuls 320 ont été livrées. Ce camp n’exista que deux ans. Mais il semble donc que Jean-Baptiste tout soldat Napoléonien qu’il fut ne mourut pas sur le champ de bataille mais de maladie contractée lors de sa formation militaire. A-t-il pu apercevoir Napoléon quand celui-ci vint effectuer des manœuvres en juillet 1803 ?

Sources

  • Davout et ses soldats au camp de Bruges – La fondation Napoléon
  • Louis-Nicolas Davout – Napoléon Monument
  • Archives départementales de la Marne – Etat-Civil de la commune de Troissy – 2 E 685/4 – 2 E 685/5 – 2 E 685/10 – 2 E 685/6 – 2 E 685/7
  • Archives de la Marne – Archives notariales – Maitre Billet commune de Troissy – 4 E 14000 – 4 E 14005

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