Cela faisait longtemps que je n’avais pas dévoré un livre aussi vite! Moins d’une semaine pour ce polar qui se passe principalement au Palais de justice de Paris.
Résumé de l’éditeur :
« Tueurs en série de génération en génération, ça reste une drôle de vocation ! Mais toujours au service de l’Etat. Fallait pas toucher à l’honneur de mes ancêtres…J’aime voir les flics s’agiter à cause de moi, voir leurs gyrophares bleuter les façades du Palais de Justice. Qui éliminera les traitres à sa mémoire ? »
Ces menaces hantent dramatiquement le « 36 », au moment où une jeune policière rejoint les « seigneurs » de la Crim’, au risque d’assumer une filiation singulière et de se trouver confrontée à une hécatombe dans les rangs du monde judiciaire.
On sent que l’auteur s’y connait, en même temps il travaille à la fameuse Brigade criminelle du 36. Il utilise le vrai vocabulaire des policiers, par exemple « le baveu » ou « ça matche« , ce qui rend l’histoire encore plus réelle.
On plonge vraiment dans l’univers de Zoé, nouvelle arrivée à la crim qui vient des stups. On découvre les locaux du 36, l’intérieur du palais de justice, et d’autres quartiers de Paris. Il y a tellement de références historiques, architecturales que l’on a presque l’impression de voir un reportage tellement les desciptions sont réalistes. Moi qui connais un peu le palais je peux vous dire que je me retrouvais dans les couloirs à chaque page.
Quand on referme l’ouvrage, on attend la suite. J’espère vraiment que ce livre est le début d’une série qui verra la progression de Zoé dans cette brigade.
Ce livre a obtenu le prix que quai des orfèves 2014. On comprend pourquoi en le lisant. Le jury de professionnels s’est certainement retrouvé dans ce lieu qui lui est familier.
Je viens de découvrir un auteur qui de mon point de vue a tout pour devenir un as du polar. Je vais m’empresser d’acheter ses opus précedents.
Je n’ai donc qu’un seul conseil : courrez l’acheter ou demandez au Père Noël de vous l’apporter vous ne serez pas déçus.
Depuis sa création en 1946 par Jacques Catineau, deux principes fondent la réputation du Prix du Quai des Orfèvres : la qualité et l’indépendance de ses jurés.