Cette seconde édition des matins malins était consacrée aux nouveautés présentées lors du Rootstech de février. Après une brève présentation de la part de Charles Hervis de la revue française de généalogie, les deux intervenants étaient Sophie Boudarel (la gazette des ancêtres) et Jacques Le Marrois de Géneanet.
L'ambiance était plutôt sympa, même si certains ont eu du mal avec le vocabulaire anglophone difficilement traduisible car ces nouveautés n'ont pas encore traversé l'atlantique.
Les tendances du Rootstech
Il est organisé à Salt Lake City par Familysearch. C'est u salon immense avec plus de 130 conférences et environ 12 000 visiteurs pour les trois jours.
A priori c'est principalement destiné à des généalogistes débutants. Mais cela permet aussi à des professionnels de se rencontrer.
Chaque journée commençant par un grand show à l'américaine. Ceux-ci n'ont pas forcément la même vision de la généalogie que nous.
Par exemple, la rechercher généalogique par l'ADN se développe de plus en plus alors qu'en France c'est interdit sauf dans le cadre judiciaire ou scientifique. Cela ne semble donc pas prêt d'arriver chez nous.
L'autre grande tendance est le storytelling. Ils racontent leur vie quotidienne avec des photos et vont après vers la généalogie.
Ils mélangent aussi beaucoup le scrapbooking et la généaglogie en faisant des montages avec des photos et des actes. Cette partie me parle vraiment, je n'y avais pas pensé mais c'est une idée à creuser.
Les applications présentées
Familysearch a plusieurs projets importants en cours comme l'indexation des faire-part de décès américains. Ce qui est très intéressant car leurs faire-parts sont de vrais biographies avec la présence de noms et des liens familiaux.
De même, ils veulent développer des Discoverycenter tournés vers les enfants qui utilisent de plus en plus les nouvelles technologie. Ils voudraient intéresser les enfants à la généalogie et à l'histoire de leur famille par le biais de jeux.
Sophie a présenté trois outils :
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Puzzilla qui permet de visualiser clairement la généalogie descendante et qui fonctionne avec Familysearch.
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Ancestor cloud qui permet d'échanger les documents directement en sélectionnant les destinataires. Le but est de créer une communauté généalogique en ligne.
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Research ties qui est une application payante (30$ par an) c'est un journal de recherche en ligne. Il ne fonctionne pas sans connexion internet.
Jacques a quant à lui présenté les recherches possibles dans la presse ancienne numérisée sur Gallica et Géneanet principalement.
Après la conférence, plusieurs généabloggeurs se sont retrouvés pour un déjeuner très conviviale. Même Anne et Pierre-Valéry qui n'ont pu assister à la conférence nous ont rejoints. Comme vous le devinez la conversation a tourné autour de la généalogie, des archives, des logiciels entre autre.
Nouveau : les Matins malins de la généalogie
Généalogie et nouvelles technologies sont devenus indissociables. Mais savez-vous utiliser les bons outils ? Venez aux Matins malins de la généalogie, nouveau rendez-vous pour discuter entre …
http://www.rfgenealogie.com/s-informer/infos/nouveautes/nouveau-les-matins-malins-de-la-genealogie
L'univers de Céline 
Salut Céline ! Je suis surpris de lire ceci : …storytelling. Ils racontent leur vie quotidienne avec des photos et vont après vers la généalogie. Pourquoi aller après la généalogie ? Il me semble que les deux sont étroitement liés, c’est la généalogie qui permet de faire du storytelling, sans ça comment raconter une histoire ? basée sur quels faits ? Le storytelling permet aussi de se raconter une histoire basé des faits personnels, hors généalogiques. ex http://www.pencalet.com/articles/familles/199-mon-mai-68.html Il y a plusieurs types de storytelling : – le lyrique, type nouvelle ou roman historique – le narratif centré sur un individu ex http://www.pencalet.com/articles/histoires/192-wellie-tardif-mecaniciende-val-jalbert-mis-a-la-porte-en-1927.html – le narratif excentré, le(s) narrateurs parle(nt) pour une autre personne ex http://www.pencalet.com/articles/histoires/205-enterrement-de-madeleine-laguerce.html C’est un exercice intéressant, le plus facile est de commencer avec ses proches. Le truc : enregistrer une conversation avec un aïeul. J’ai d’autres exemples non publiés sur mon blog, que je dévoilerai plus tard ! Hervé
Salut Herve, Je l’ai compris comme cela peut etre que je me suis trompée. En tout cas ton explication et intéressante. Merci
Les rapporteurs du RootsTech ne l’ont peut-être pas compris ou n’ont pas su l’expliquer 😉 Si c’est typiquement anglophone, cette technique existe depuis bien longtemps et n’est pas une nouveauté annoncée juste pour le rootstech 2014, l’accent était surtout mis sur les outils pour faire du storytelling, et pourquoi en faire ? Un début d’explication ici : "L’histoire orale de la famille est perdue au bout de trois générations" http://www.pencalet.com/articles/technologies/rootstech-2014/230-rootstech-2014-vendredi-7-fevrier.html
L’ouverture d’une keynote s’est faite avec une célèbre blogueuse qui n’était pas généalogiste. C’est cela qui a été souligné. Le fait que les anglo saxons allaient très loin (en tout cas, plus que les européens) dans le détail et l’intime de leur vie personnelle.
Oui c’est cela. Certaines choses ne me paraissent pas si nécessaire que cela comme la 1ère maladie de ma mère ou le 1er enterrement auquel a assisté mon père.
De quelle blogueuse ? car si c’est Judy Russell il y a erreur, elle est certifiée généalogiste http://legalgenealogist.com/biography
Non je ne sais plus son nom mais elle s’est installée dans un coin paumé et raconte sa vie, celle de ses enfants et de ses vaches
Ah oui, elle http://thepioneerwoman.com/about/ Elle est limite du storytelling / voyeurisme
Oui c’est elle 🙂
Exactement. Mais elle est une des blogueuses les plus aux US. Cultures différentes.