

Ernest Péchenet
Il est né à Bétheniville en 1891. Il fût mobilisé à 23 ans. Pour le moment je n’ai pas d’informations sur son parcours militaire.
Dans le civil, il était coiffeur. Il épouse sa cousine Germaine Anchet en 1916 à Clermond-Ferrand.

Alfred Royer
Il est né à Vaucouleurs en 1876. Il épouse Pauline Garnier en 1903.
D’après la légende familiale, soldat pendant la première guerre mondiale, il s’est retrouvé dans les tranchées à Verdun. Pour être démobilisé, il fallait être père de six enfants vivants hors sur sept seul cinq avaient survécu. Sa femme le rejoignit dans les tranchées. Neuf mois plus tard Germaine naquit, Alfred rentra à la maison.
Dans la réalité il fût mobilisé, à déjà 38 ans, le 2 août 1914. Il intégra le 44e régiment territorial d’Infanterie, le même qu’André Maginot qui plus tard fera construire la ligne du même nom. Ce régiment qui avait pour devise « Toujours gaiement quoi qu’il arrive » (source mémoire des hommes – J.M.O 26 N 784/1 – vue 10/53) était cantonné dans le secteur de Verdun. Au début de la guerre, il était chargé de travaux de terrassements, de fortifications et de la garde des forts notamment celui de Douaumont. A partir de septembre 1914, ils ont été chargés de défendre les villages du secteur et de nombreux accrochages avec les troupes allemandes sont signalés. Au fur et à mesure ces accrochages se sont transformés en combats. Son régiment s’est retrouvé au beau milieu de la guerre de position de ce début de conflit.
Il fût, d’après sa fiche militaire, « libéré provisoirement comme père de six enfants » le 3 septembre 1915, sa fille Germaine étant née le 17 août. C’est donc ce jour là que la réalité rattrape la légende familiale. Il rentra donc chez lui à Vaucouleurs soit à quelques dizaines de kilomètres du front.
Dans le civil, il était sculpteur à son compte tout comme son père avant lui. Il décédera en 1933, dix ans après sa femme Pauline, laissant trois enfants mineurs élevés ensuite par la fille ainée.
Ambroise, François, Louis Souëf
Il est né à Chateaugiron en 1884 d’Ambroise Eugène, Emile Souëf et de Victoire, Louise Moraux, il décédera à Reims en 1969.
Il a été soldat lors de la première guerre mondiale et fût décoré de la croix de guerre. Durant celle-ci, il rencontre sa future femme, Blanche, Marguerite, Juliette Juste qui a été évacuée de Reims (Marne) alors détruite et occupée par les allemands. Ils se marient à Rennes sept jours après l’armistice de 1918, ils auront trois enfants. Après la guerre ils s’installèrent à Reims près de la famille de Blanche. Ambroise était tailleur d’habits.

Henri Volondat
Il est né en 1896 à Arrènes (Creuse), il avait tout juste 18 ans lors de la mobilisation.
Je sais qu’il était « dans les environs de Verdun » en 1917. Je n’ai pas d’autre information car je ne le trouve ni dans la Creuse, ni dans la Marne. Il semblerait qu’il ait été déjà sur Reims car il a envoyé une carte à mon arrière-grand-mère alors qu’ils n’étaient pas encore mariés.
Dans le civil il était maçon.
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