G – Garnier Henri, mon arrière-grand-oncle inconnu

Henri Garnier était le grand frère de mon arrière-grand-mère Pauline. Il est né le 5 septembre 1882 à Vaucouleurs dans la Meuse d’Isidore et de Catherine Boussel. Il était cultivateur.

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Il a fait son service militaire de le 155è régiment d’infanterie entre 1903 et 1906. Suite à quoi il a obtenu son certificat de bonne conduite.

Sa première guerre mondiale

Il rejoint son régiment d’origine le 155è régiment d’infanterie. Celui-ci participera aux batailles suivantes.

1914

  • Fin août : Retraite des 3e et 4e armées : Joppécourt, Fillières

  • 2 septembre : Retraite et prélude à la bataille de la Marne : Cierges-Montfaucon ; Beauzée-sur-Aire, Courcelles
  • 22 – 24 septembre : Bataille de la Woëvre et Hauts-de-Meuse : La Croix sur Meuse

1915

  • Février : Offensives d’Argonne : Vauquois

Passé au 16è bataillon de chasseur le 23 juin 1915. Ce bataillon participera aux batailles suivantes durant la période où il y sera affecté :

1915

  • janvier – août : en ligne en Argonne, début de la guerre de tranchées.

  • août : retrait du front et repos au camp de Mourmelon.
  • septembre 1915 – février 1916 : en ligne vers Domremy et Douai, à l’est d’Aubérive (à quelques kilomètres de l’actuel camp de Suippes).
  • 25 septembre-6 octobre : engagé dans la seconde bataille de Champagne (le 25 septembre, après l’attaque ses effectifs sont réduits à 150 hommes).

1916

  • mars – septembre : engagé dans la bataille de Verdun d’abord sur la rive droite de la Meuse dans le secteur de Froideterre et de Thiaumont, puis sur la rive gauche de la Meuse dans le secteur de Chattancourt, du Mort-Homme.

Envoyé à Limoges le 18 mai 1916 suite à une hydarthrose du genou causée par une infection contractée au front. Il intègre ensuite le 170è régiment d’infanterie le 9 juin 1916. Sa réforme temporaire est prolongée le 17 février 1917 quand il intègre le 8è régiment d’artillerie à pied. Il souffre d’arthrose du genou droit diagnostiqué en avril 1917, il est évacué à l’hôpital de Vesoul. Puis le 19 mai à l’hôpital de Lyon. De nouveau réformé le 29 juillet 1918.

Il décédera finalement de la grippe le 7 août 1918 à Mauvages soit à 15 km de Vaucouleurs.

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Fiche d’Henri sur Mémoire des hommes

Leur frère ainé Louis ne participa pas au conflit, il fut exempté pour raison médicale.

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