Eugène Boucher faisait parti du 138è régiment d’infanterie. Celui-ci a parcouru des milliers de kilomètres pendant la guerre. Caserné à Magnac-Laval dans le Limousin, il part pour le front en Champagne, puis Verdun et terminera la guerre en Italie.
Comment cousinons-nous?
Eugène Boucher est le beau-père de ma grande-tante Simone Souëf. Il est né le 16 septembre 1893 à Laurières en Haute-Vienne . Il est le fils de Léonard et Maria Dufrelle. Il sera maçon.
De la classe 1913, il est affecté au 15è bataillon de chasseurs à pieds. Le 11 février 1914, il passe au 138è régiment d’infanterie.
Sa première guerre mondiale
Lorsque la guerre éclate, il est toujours sous les drapeaux.
Le 28 juin 1915, il passe Caporal, puis Sergent le 6 mai 1916.
Cité à l’ordre de la 23è division d’infanterie le 3 août 1916 « Sous-officier énergique et plein de sang-froid. Toujours volontaire pour des missions dangereuses. S’est particulièrement distingué par son audace au cours d’une reconnaissance offensive dans la nuit du 18 au 19 avril 1916. Au front depuis le début de la campagne. » Cet évènement eu lieu durant la bataille de Verdun.
Evacué le 30 septembre 1917, il rejoint les armées le 12 novembre 1917 (je n’en connais pas la raison).
Le 138è régiment d’infanterie par ensuite sur le front italien.
Cité le 18 novembre 1918 « Modèle de bravoure, de calme et d’énergie. Le 28 octobre 1918, a enlevé brillamment sa demi-section formant une première vague à l’attaque des positions ennemies. S’est emparé d’une haute lutte d’une tranchée solidement tenue par des mitrailleurs. A fait 30 prisonniers ».
Il sera nommé adjudant le 11 avril 1919 avant d’être renvoyé chez lui le 8 août de cette même année.
Ses décorations
La médaille de la valeur militaire (Medaglia al Valore Militare) est une décoration militaire italienne créée en 1793. Pendant la Première Guerre mondiale la médaille fut remise aux militaires, aux unités (au-dessus de la compagnie), aux civils, pour valeur exceptionnelle face à l’ennemi. (source Wikipédia)
Un grand merci au cousin de mon papa Alain qui a accepté que je rende hommage à son grand-père et qui m’a donné ces photos.
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