Challenge AZ 2020 – Un meusien devenu rémois

Mon grand-père Daniel ROYER, enfin à l’état-civil car à l’église c’est Pierre son père s’étant trompé de prénom à la mairie, est né le 12 décembre 1918  un mois après l’armistice de la première guerre mondiale.

Il est né à Vaucouleurs dans la Meuse. Il sera orphelin tôt, à 5 ans de mère et à 10 ans de père. Dernier de la fratrie de 9 enfants, dont 7 vivants au décès de sa mère, il sera élevé par ses sœurs. Il vient s’établir à Reims en rejoignant sa sœur Germaine et son mari Robert Marchal, c’est là qu’il rencontrera ma grand-mère et fera sa vie.

Ne pouvant s’en occuper M. Garnier demande au mari de sa sœur ainée de devenir son tuteur. Je ne sais si le Monsieur Garnier mentionné est Isidore Garnier, le grand-père maternel qui aurait alors 93 ans ou son oncle Louis Garnier qui aurait lui 55 ans. Je n’ai les décès pour aucun des deux.

Lettre du notaire au mari de la soeur ainée

Lorsqu’il voulut épouser ma grand-mère celle-ci refusa qu’il se marie tant qu’il était sous sa responsabilité.

Lettre de refus de mariage de son tuteur

Il dut donc attendre d’être majeur pour le faire. Il était tellement sûr de lui qu’étant au service militaire il demande au notaire d’envoyer l’argent de son héritage à ma grand-mère alors qu’ils n’étaient pas encore mariés.

Lettre du notaire envoyant la succession à ma grand-mère

Ils arrivent enfin à se marier le 23 mars 1940.

Photo de leur mariage le 23 mars 1940

Peu de temps après il partit avec son régiment. Il fut rapidement fait prisonnier. Il fut officiellement envoyé au Stalag XIII A mais je sais entre les informations qu’il m’a données et quelques lettres que malgré le fait qu’il était prisonnier il ne baissa pas les bras. J’en ai parlé ici.

A son retour il travailla un peu comme poinçonneur dans les bus. Ils auront six enfants, mais seuls cinq arriveront à l »âge adulte.

Après quelques années, ils achetèrent une maison rue de la cerisaie dans la même rue que Germaine et il put enfin devenir maraicher-horticulteur.

Ce métier il l’exercera jusqu’au bout quasiment. Même à la retraite il continuait de cultiver ses légumes. Il est décédé en 2002. Geneviève lui a survécu 16 ans. Suffisamment pour avoir connu ses 10 petits-enfants, 17 arrières-petits-enfants et même 1 arrière-arrière-petit-fils.

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