Quand les archives confirment une légende familiale

Mon grand-père maternel m’a dit qu’il descendait des hommes des bois. Sachant qu’il a été orphelin de mère à 5 ans et de père à 10 je ne sais d’où il tenait cette légende.

En poursuivant les recherches sur les branches ROYER, qui je viens de le découvrir étaient des ROUYER au début du 18è siècle, j’ai fait une découverte qui a confirmé cette légende.

Nous sommes à Saulxerotte (Meurthe-et-Moselle) mes ancêtres Jean ROYER ou ROUYER épouse Jeanne SIMONET le 17 novembre 1739. Jean est sabotier.

Voici une explication sur la vie des sabotiers à cette période trouvée sur Wikipédia :

Encore au siècle des Lumières, des sabotiers travaillent au sein des forêts à proximité des coupes et vivent dans des huttes ou loges où sont installés leurs modestes ateliers. Ces cabanes rudimentaires disposent d’ouvertures au sommet pour l’évacuation de la fumée.

La découverte confirmant cette légende familiale a été faite sur les actes de baptêmes des enfants du couple.

Extrait de l’acte de baptême de Claude ROUYER né en 1741 à Saulxerotte – Source AD 54 [en ligne]

Sur cet acte de baptême comme sur plusieurs concernant cette fratrie le curé a précisé le lieu d’accouchement « dans les bois de Saint Amon« .

Localisation de la forêt de Saint-Amond près de Saulxerotte

En se basant sur ces informations je peux en déduire que Jeanne a probablement accouché dans une hutte de ses 9 enfants.

Concernant ce couple et suite aux informations de plusieurs cousins j’avais indiqué « Ils sont arrivés avec d’autres avant 1739 et se sont installés dans la forêt de St Amond. Ils étaient sabotiers, charbonniers et avaient de gros problèmes avec les habitants qui les accusaient de piller la forêt, ils disparaissaient pendant six mois dans l’année. Impossible de savoir d’où ils venaient. »

Cependant avec la disponibilité des archives en ligne et l’indexation il semble que Jean était originaire de Vaudeville-le-Haut un village à 30km de Saulxerotte.

C’est par hasard que j’ai confirmé la première légende familiale. Comme quoi certaines peuvent s’avérer plus que des légendes. Et d’autres peuvent aussi être détruites comme la seconde. Rien ne vaut les archives pour sourcer les informations.

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