Je ne m’étais jamais posé la question auparavant. J’étais tellement habituée à la transmission du nom de famille par le père ce qui est logique quand le couple est marié et que la femme a choisi de porter le nom de son mari. Cependant avec la loi du 4 mars 2002 qui a modifié la transmission des noms de famille, publiée au Journal officiel du 5 mars 2002 et entrée en vigueur le 01 janvier 2005, les choses ont changé et nous avons le choix.
Je suis enceinte et n’étant pas mariés mon conjoint a dû reconnaître le futur bébé à la mairie. Nous avons donc entre les mains un formulaire à remplir pour la déclaration sur lequel nous devons inscrire le nom de famille de notre futur bébé et de ses éventuels frères ou sœurs.
Traditionnellement le choix va donc vers le nom du père. Cependant mon conjoint étant divorcé et ne souhaitant pas se remarier je me pose la question de ce choix. En effet, si nous choisissons la tradition je n’aurais jamais le même nom de famille que mon enfant. En même temps je ne peux priver mon conjoint de la transmission du nom. Après en avoir discuté nous avons décidé qu’il portera nos deux noms accolés.
Certes au niveau généalogique ce n’est pas forcément évident, mais égoïstement je ne peux me résoudre à ne pas porter le même nom que mon enfant, du moins en partie.
Référence :
L’article 311.-21 du code civil «Lorsque la filiation d’un enfant est établie à l’égard de ses deux parents au plus tard le jour de la déclaration de sa naissance ou par la suite mais simultanément, ces derniers choisissent le nom de famille qui lui est dévolu : soit le nom du père, soit le nom de la mère, soit leurs deux noms accolés dans l’ordre choisi par eux dans la limite d’un nom de famille pour chacun d’eux. En l’absence de déclaration conjointe à l’officier de l’état civil mentionnant le choix du nom de l’enfant, celui-ci prend le nom de celui de ses parents à l’égard duquel sa filiation est établie en premier lieu et le nom de son père si sa filiation est établie simultanément à l’égard de l’un et de l’autre.
En cas de naissance à l’étranger d’un enfant dont l’un au moins des parents est français, les parents qui n’ont pas usé de la faculté de choix du nom dans les conditions du précédent alinéa peuvent effectuer une telle déclaration lors de la demande de transcription de l’acte, au plus tard dans les trois ans de la naissance de l’enfant.
Lorsqu’il a déjà été fait application du présent article ou du deuxième alinéa de l’article 311-23 à l’égard d’un enfant commun, le nom précédemment dévolu ou choisi vaut pour les autres enfants communs.
Lorsque les parents ou l’un d’entre eux portent un double nom de famille, ils peuvent, par une déclaration écrite conjointe, ne transmettre qu’un seul nom à leurs enfants. »
C’est un bon sujet, mais vient aussi le choix du nom, entre celui du père, de la mère, ou composé des deux (sécable ou pas), ça devient un autre casse-tête !
En fait c’est ce que je dis elle va porter nos deux noms. On a choisi le nom de son père-mon nom
Dans le schéma traditionnel de la transmission du nom, l’enfant d’un couple marié ne porte jamais le même nom de famille que sa mère : le nom marital n’est qu’un nom d’usage pour les femmes mariées. Pour l’état civil (c.f. les listes électorales par ex.) une femme garde toujours le patronyme de son père.
On va généralement appeler une femme mariée par son nom d’épouse, c’est dans ce sens que j’entendais qu’elle prenait le nom de son époux
Bien sûr, mais personnellement je préfère garder mon nom 😉 L’ironie, c’est qu’en Italie, où les femmes ne prennent pas par usage le nom de leur mari, certaines militent aujourd’hui en ce sens, pour avoir le même nom que leurs enfants…
C’est un bon choix que d’accoler les deux noms Céline ! C’est ainsi que le premier des arrière petits enfants à transmettre le nom de Godard est le fils de ma fille ! C’est la vengeance de la lignée cognatique ! Bises.
Quel que soit le choix du patronyme des enfants, ce ne sera pas plus compliqué qu’avec la transmission automatique du patronyme du père. Au contraire, dans quelques cas, ceux qui auront choisi d’accoler les patronymes des deux parents, une information/confirmation sera directement apportée par le nom. Oui, je sais, je vais à l’envers du sentiment actuel… Mais ne serait-ce pas plutôt la peur de l’inconnu qui nous entraîne à craindre cette modification? N’y a-t-il pas, parmi nos ancêtres, quelques (euphémismes) transmissions anormales (fille-mère ou père non communicable, enfant de l’assistance ou trouvé, changement de patronyme, …)? De plus, presque tous les généalogistes gèrent leurs données par informatique et plus aucun logiciel n’assure les liens par les noms mais par des numéros quelle qu’en soit la partie visible. Un nom quel qu’il soit n’est-il pas plus parlant qu’un n°? J’aime qu’on laisse la liberté même si mes enfants n’auraient pas porté mon patronyme et celui de leur mère accolés… Mais c’est à cause du jeu de mot malencontreux que cette association apporterait! Il en est d’ailleurs de même avec mes petits enfants pour l’inversion de cette association. Pour moi, le pire des casse-têtes, ce sont les homonymes (nom ET prénom) dans les mêmes villages!
Je confirme que les homonymes sont des casse têtes. J’ai de nombreux homonymes y compris dans ma ville et c’est pas toujours évident. J’aurais adoré porter le nom de ma mère. Hélas..