Un deuxième ou troisième prénom peuvent s’avérer très important lorsqu’il s’agit d’identifier quelqu’un. Le cas de la mère de Jean-Louis Lurquin est un bon exemple.
En effet, Marie Rivaux serait née en 1777. Lors de son mariage avec Jean-Gabriel Lurquin en l’an 1800, elle est dite « Marie, Catherine, Rosalie » fille de Jean Rivaux et Elisabeth Beaupuis née le 3 mars 1777.
L’année suivant le maire marie une seconde « Marie, Catherine, Rosalie » toujours née en 1777 mais cette fois fille de Jacques et Marie-Jeanne Couvert.
Alors déjà veuve (non mentionné dans le second mariage) ? Bigame? Dédoublement de personnalité?
L’acte de baptême trouvé au 3 mars 1777, indique que les parents sont Jacques Rivaux et Marie-Jeanne Couvert.
Jean et Jacques sont frères d’après les informations trouvées au fil des actes. En consultant les BMS entre 1767 et 1784 (Date du décès d’Elisabeth Beaupuis) aucun autre acte de baptême ne semble mentionner une autre Marie Catherine Rosalie qui aurait effectivement pour parents Jean et Elisabeth. »
Il existe cependant deux actes de décès l’un au nom de Marie Rosalie Rivaux en 1818 et l’autre au nom de Marie Catherine Rosalie Rivaux en 1854. La mère de Jean-Louis est Marie Rosalie (exit Catherine), Jean-Gabriel Lurquin apparaît comme déclarant et époux de la décédée dans l’acte de 1818. Ainsi elle est décédée le 22 décembre 1818.
Dans ce cas très précis, la présence du troisième prénom était important car c’est tout ce qui distinguait les deux cousines. Sans « Catherine » j’aurais eu du mal à faire la différence.
Sources : Sources_AD51_ChallengeAZ2016
L'univers de Céline 
Merci pour cet article, j’ai eu le même cas… et plusieurs fois. Il faut savoir être patient 🙂
Nos ancêtres ne nous facilitaient en effet pas la tâche en donnant le même prénom à plusieurs cousins germains. J’ai rencontré moi aussi des cas similaires, en Italie, où tous les fils d’un couple tenaient à donner à leurs enfants les prénoms des grands-parents.
Ha oui les italiens etaient spécialistes mais j’ai aussi une branche creusoise dans le même genre
digne d’une enquête de Charles Comes. bravo bravo…..meme souci du coté de mon grand pére maternel mais avec des prénom masculin dans l’ordre ou dans le désordre au choix:nom BERNARD prenom claude françois marie, ou françois claude marie ou marie claude françois et presque tout le village était peuplé de BERNARD. j’ai encore des hésitations, faut que je creuse
Ha ces belges 😉