Cela fait plusieurs années que je cherche en vain le décès d’Augustin Isidore Brasseur à Saint-Michel dans l’Aisne où il a a priori toujours vécu.
J’ai en ma possession l’acte de décès de sa fille Victoire décédée le 15 février 1872 qui indique de son père réside à Saint-Michel à cette date.
J’ai donc plusieurs fois éplucher les actes de décès de Saint-Michel en espérant le trouver. J’y ai cru en trouvant un décès daté de 1889, même si cela lui donnait 93 ans pourquoi pas. Mais en lisant en détail cet Augustin Isidore n’était pas le bon, il avait 20 ans de moins et était né dans un autre département.
Malgré des recherches régulières sur Geneanet ou Filae aucune trace de son décès. Et puis sans crié gare, au détour d’une recherche au hasard, un arbre me donne une date à Fourmies, dans le département du Nord. Après vérification c’est bien mon Augustin Isididore Brasseur. Il est décédé à Fourmies le 23 mars 1872 soit moins d’un mois après sa fille Victoire. Dans son acte de décès, il est indiquant comme demeurant à Fourmies.
En poursuivant mes recherches j’ai découvert qu’une de ses filles s’était installée à Fourmies. Il est fort probable que ce soit l’explication de sa venue dans cette ville. Maintenant je n’ai plus qu’à creuser cette nouvelle piste pour voir si Marie-Rose a terminé sa vie dans le Nord.
C’est bien de prendre son temps et de ne jamais désespérer de trouver les traces des anciens. Ce récit est un excellent exemple de la patience des généalogistes.