Ambroise Souëf et Victoire Moraux sont mes sosas 16 et 17.
Ambroise est le 6è sur 7 enfants. A sa naissance ils ne sont plus que des garçons sa seule sœur Marie étant décédée à 3 ans plusieurs années avant sa naissance. Il né le 10 mars 1854 à Léhon dans les côtes-du-Nord à l’époque. A sa naissance son père Pierre est commis et sa mère Esther Chauvel ménagère. Il perd sa mère alors qu’il n’a que 7 ans et son père 9 ans. Au décès de sa mère la famille vivait à Dinan et à celui de son père à Nantes. Au décès de ce dernier il n’y a aucun héritage pour ses enfants. Je n’ai pas encore trouvé ce qu’est devenu toute la fratrie cependant Ambroise est recensé à Chateaugiron en 1866 chez la sœur de son père Françoise. Je n’ai pas de trace de lui sur le recensement suivant en 1871. Je le retrouve en 1874 lors de son service militaire, il est devenu serrurier. Grâce à sa fiche matricule j’ai quelques informations sur lui : il a les sourcils chatains, les yeux gris-roux, un long nez, un menton à fossette (dommage pas transmis dans les générations) et un visage oval. Il sera affecté au 2é bataillon du 7è régiment d’artillerie stationné à St Malo. Il effectue son service du 3 novembre 1875 au 1e juillet 1880. Certainement juste après il retourne à Chateaugiron. Il n’y a pas de recensement disponible pour Chateaugiron entre 1876 et 1891 donc je ne sais si il vit seul ou chez quelqu’un de sa famille ou encore chez son employeur.
Victoire est née à Servon-sur-Villaine le 4 avril 1856, elle est a priori la 5è sur 11 enfants. Jusqu’à son mariage elle a toujours vécu à Servon à 10 km de Chateaugiron. Son père Julien-Anne est maréchal et sa mère Marguerite Pannetier, sera successivement taillandière puis propriétaire cultivatrice. Elle a déjà 25 ans quand son père décède, il n’est donc pas présent à son mariage avec Ambroise.
Ambroise et Victoire se marient donc à Chateaugiron le 22 novembre 1883 en présence de Marguerite la maman de Victoire qui a donné son consentement. Ambroise a pris pour témoin son oncle François Lizé qui l’a en parti élevé. Sont aussi présent Martin Moraux l’un des frères de Victoire, puis Victor Pannetier un parent éloigné de Victoire et enfin un ami des marié Jean-Marie Leroy.
Ambroise et Victoire auront 5 enfants, tous nés à Chateaugiron.
- Ambroise, François mon arrière-grand-père, né 11 mois après le mariage de ses parents le 23 octobre 1884. Je vous ai parlé de son parcours lors de la première guerre mondiale. Après avoir rencontré mon arrière-grand-mère Blanche Juste, il l’épouse à Rennes le 18 novembre 1918 une semaine après l’armistice. Ils s’installeront à Reims d’où elle est originaire et y feront leur vie. Ils auront trois enfants.
- Francis né le 11 février 1886. Celui-ci deviendra cordonnier. Il fera sa vie en Bretagne. Il aura au moins un fils.
- Victoire née le 10 avril 1887. Elle ne se mariera jamais. A son décès à Rennes en 1912 elle est employée de commerce.
- Victor né le 20 octobre 1889. Je vous ai parlé de lui lors de mon M du Challenge AZ 2018 et des conséquences catastrophiques de la première guerre sur son été psychologique. Je ne connais pas son métier si il en avait un avant la guerre et je n’ai pas encore trouvé son décès.
- Marie née le 2 juin 1894. Elle décèdera à Rennes en 1914, elle avait tout juste 20 ans. Elle était modiste.
Ambroise et Victoire feront une grande partie de leur vie à Chateaugiron. Ambroise s’est installé à son compte, il est même qualifié de « maître serrurier » sur le recensement de 1891. En 1896, cela va tellement bien qu’il a un ouvrier et une domestique à demeure pour aider Victoire. En 1901, Ambroise, le fils ainé travaille chez un patron. Ambroise le père n’a plus d’employé mais a son fils Francis qui travaille avec lui. Sont également présentes Marie, nièce de Victoire âgée de 5 ans ainsi que sa mère Marguerite Pannetier. En 1906, sur les 5 enfants il ne reste que Marie à la maison et Ambroise est devenu employé chez un patron. Ils hébergent toujours Marie la nièce de Victoire qui n’a que 10 ans.

Je ne sais en quelle année ils déménagent à Rennes, mais ils ne sont plus à Chateaugiron sur le recensement de 1911 et à Rennes lors du décès de leur fille Victoire en 1912. Manque de chance ils ne sont pas à l’adresse indiquée dans l’acte de décès. C’est pourtant à cette même adresse que décéderons à la fois Marie en 1914 et Victoire, la mère, en 1915. Ambroise quant à lui décèdera en 1928 à l’hôtel Dieu de Rennes.


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