Suite à la lecture du dossier sur ce sujet dans le numéro de la Revue Française de généalogie de décembre dernier, cela m’a amenée à réfléchir sur le sujet.
Mes réserves ne concernent pas l’utilisation à proprement parler de l’ADN en généalogie. Quand je lis des billets comme ceux de Brigitte ou d’Elise, je me rends bien compte que dans certains cas comme lorsque l’ascendance est étrangère cela peut-être vraiment utile. Pour le moment mon ascendance se trouve encore à 100 % dans l’hexagone (même si mon oncle est persuadé que l’on descend d’un Sarrasin qui ne s’est pas arrêté à Poitiers 🙂 ).

Si je passe la frontière ce sera direction la Belgique ou le Luxembourg. Je ne suis donc pas dans une situation de blocage.
Après se pose la question des filles mères. Est-ce que ce type de test pourrait donner des pistes sur l’identité du géniteur? En ayant bien entendu des hypothèses en amont. Mais est-ce que cela apporte vraiment quelque chose de probant? Est-ce que cela peut apporter des réponses sur le contexte? Sur ce qu’ils ont vécu?
Cependant mes réserves vont surtout aux sociétés anglo-saxones qui proposent ces tests. De la commercialisation qu’ils peuvent faire des données récoltées. Cela me pose un vrai problème. Je n’ai aucune confiance dans ces sociétés. Quand on voit toutes les manipulations qu’il est déjà possible de faire, je n’ose imaginer ce que l’avenir nous réserve de ce côté.
D’un autre côté je trouve que l’utilisation médicale est très pertinente et encourageante si cela peut sauver des vies.
Je ne me sens absolument pas prête dans le contexte actuel à franchir le pas. Après si la législation française évolue et si je suis certaine que les données collectées seront protégées et non utilisées dans un autre cadre pourquoi pas. Mais c’est une réflexion que je mènerais à ce moment là. Car donner son ADN n’est pas anodin. Cela signifie que mes enfants, mes parents et même mon frère peuvent être impactés.
C’est vraiment une démarche qui de mon point de vue, ne peut se faire sans réflexion préalable. Je ne dis pas jamais, mais plutôt, j’attends de voir les évolutions. J’aimerais que la FFG puisse reprogrammer le colloque qu’elle a été contrainte d’annuler en décembre, cela pourrait peut-être m’aider dans mes réflexions.
Je partage tes réticences : je suis très intéressée mais pas prête à franchir le pas tant que la France n’a pas légiféré…
Bon article Céline. C’est vrai que moi aussi c’est très concentré en France, surtout en Ille-et-Vilaine !
Petite question : Comment as-tu réalisez ton graphique ?
Merci.
Merci
Le graphique sous excel. Si besoin je peux te l’envoyer 😜
Merci !
Mais Euh… Je veux bien que tu me l’envoie…
100% d’accord avec toi.
Il est clair que si tous nos ancêtres sont pistés, pistables, en France, ou là où on a accès à des informations facilement, si on n’a pas dans ses ancêtres à la génération 3 ou 4 un enfant trouvé, l’intéret devient plus limité.
Si on veut juste connaitre ses origines ethniques, actuellement je le dis et je le répète, ca ne sert à rien. Et tu ne mentionnes pas le risque de tomber sur un méchant secret de famille, qui pourrait faire du mal à beaucoup de monde, ce qui est pour moi le plus gros risque réel de ces analyses.
Après, le problème des sociétés américaines qui font ces tests existe, je le sais, j’y ai pensé avant, beaucoup, mais pourquoi la législation française ne veut elle pas évoluer pour permettre que des sociétés basées en France et soumises à la loi française pour la protection des données soient autorisées à se lancer dans l’aventure ? Quant au risque qu’on court en passant par des sociétés basées aux USA, je ne te ferai pas l’affront de te rappeler que tu as un compte FB, un compte Twitter, un compte Instagram, tu utilises probablement Google, peut être Dropbox …. Ils savent déjà tout de toi, sans vouloir te faire de peine….
En résumé, je comprends toutes tos réticences, mais la solution la plus sécurisée pour nous serait une autorisation pour une société française soumise à la loi française de faire faire ces tests. Après, cela devient un choix personnel
Dernière petite chose, la journée prévue par la FFG, telle qu’elle était concçue, n’aurait pas servi à grand chose pour te faire une idée plus claire. Lis plutôt les blogs anglo saxons, regarde les conférences sur le sujet – celles de Rootstech sont souvent très intéressantes et instructives.
Merci pour ce commentaire.
Effectivement j’ai ces comptes et j’essaye de faire attention à ce que j’y publie. Comme tu dis la législation française évoluerait mon billet serait certainement différent
Enfin je suis complètement d’accord au sujet des secrets de famille certaines branches risqueraient d’en pâtir
Ah bah pour une fois un point de vue que je partage entièrement! Je suis exactement dans la même position que toi.
Ça me fait peur par rapport à ma fille notamment.
Et comme toi, mes ancêtres sont quasiment 100% issus du territoire… donc pas de besoin.
Je me pose la question pour quelques filles mères meusiennes et une enfant abandonnée à Nancy.
Merci d’avoir partagé tes impressions dans lesquelles je me retrouve 🙂