Le 1 mai 1795 à Laon Louis Léonard Massioux épouse Jacqueline Joséphine Hénon. Louis est limousin, depuis quand vit-il à Laon je ne sais pas mais il va y passer le reste de sa vie.
Il est né vers 1768 certainement à Magnac-Laval en Haute-Vienne. Il décède à Laon le 28 aout 1831. Louis et Jacqueline auront 13 enfants. Certains de leurs enfants auront des vies qui vont se dérouler loin de Laon où ils sont tous nés. Au cours de sa vie il a exercé divers métiers.

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Constant La Fleur
Leur premier fils Constant La Fleur est né en janvier de cette même année. A sa naissance son père était en déplacement à Paris. Constant deviendra plafonneur puis maçon. Il épouse le 1e juin 1826 Marie-Josèphe Charpentier une veuve de 35 ans. Je ne leur ai pas trouvé d’enfants. Elle décède en juillet 1861. Il ne se remariera pas. Je le retrouve à l’hospice de Laon en 1872. Il y décèdera le 6 novembre 1875.
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François, Théodore
Environ deux ans plus tard nait François, Théodore. Malheureusement, il décède à l’âge de 5 ans le 6 germinal an X (27 mars 1802).
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Adèle, Joséphine
Une première fille née le 20 avril 1798 Adèle Joséphine. Elle épouse le 23 juin 1823 Nicolas, Martin Leclerc un chaudronnier à Reims. Ils auront au moins deux fils Jean –Nicolas qui nait le 8 avril 1824 et Jean-Baptiste le 1e avril 1830. Adèle devient veuve à 60 ans au décès de Nicolas le 28 juin 1858. Elle décèdera le 3 mai 1879 à Reims chez elle Place St Maurice.
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Alexis
Alexis est né le 28 septembre 1801. Je n’ai trouvé aucune autre information à son sujet.
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Marie, Catherine, Salaberge, Emélie
Marie, Catherine, Salaberge, Emelie née le 14 septembre 1802.

Elle déménage à Montpellier a priori vers 1824. Elle s’y marie avec Brice Lemeri un cuisinier le 12 avril 1825. Ils déménagent dans l’année à Avignon, Marie accouche de leur premier enfant Louis, Alexandre le 26 avril 1826 dans cette ville. A la naissance de leur fille Louise le 29 mars 1830, Brice est devenu l’homme d’affaire du marquis de Barbentane.

Quand nait leur second fils, Jean-Louis le 20 mai 1842, ils habitent de nouveau Avignon. En effet, Brice sera concierge de la préfecture durant près de 27 ans du 1e avril 1838 au 15 décembre 1864. Il part en retraite à l’âge de 82 ans. Marie se retrouve veuve 3 ans plus tard, Brice décède le 31 décembre 1867. Elle fera les démarches pour obtenir la pension de réversion de son mari peu de temps après. Elle ne se remariera pas, elle décède à Avignon à l’âge de 83 ans.
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Laurent
Laurent est né le 6 avril 1804. Comment arrive-t-il à Toulon, je ne sais pas. Est-ce par le service militaire ? C’est à creuser. Il s’y marie avec Marie-Rosalie Espanet le 16 juillet 1834, il est indiqué comme propriétaire. A son décès 1 an plus tard le 26 juillet 1835, il est indiqué comme journalier dans le port. Il deviendra père à titre posthum sa fille Adèle, Caroline naît le 8 décembre 1835. Hélas celle-ci décédera « d’une attaque » (mort subite du nourrisson ?) le 24 août 1836 à seulement 8 mois. Marie-Rosalie ne se remariera pas car elle décède en tant que veuve Massioux. Cependant elle aura un fils Alfred Espanet le 3 aout 1843. Celui-ci sera reconnu par son père Pierre Brissaud un capitaine d’artillerie de la marine quelques jours plus tard. Elle décède à Toulon le 19 octobre 1879, elle ne saura donc pas que son fils obtiendra la décoration de Chevalier de la Légion d’Honneur en 1894 pour son travail de commis principal rédacteur au ministère de la marine.
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Augustine, Eléonore
Augustine est née le 9 janvier 1806. Elle deviendra couturière. Le 2 juillet 1829, elle met au monde une petite fille qu’elle prénomme également Augustine, Eléonore. Elle se mariera le 29 juin 1846 avec Thomas Quaynoux. Elle ne semble pas avoir eu d’enfant avec son mari. Elle devient veuve au décès de Thomas le 28 février 1858. Je n’ai pas trouvé son décès.
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Armand, Auguste
Armand est né le 12 mars 1808. Je ne sais quand il descend à Avignon ni pourquoi, mais il s’y marie le 28 novembre 1837 avec Marie Privat. Il est alors tailleur d ‘habits. A la naissance de ses deux premiers enfants Emilie (1839) et Placide (1840), ils vivent toujours à Avignon et Armand est toujours tailleur d’habits. Au décès de Placide en 1844, la famille est à Guillestre dans les Hautes-Alpes et Armand est devenu gendarme. A la naissance de son troisième enfant Pierre en 1849, la famille se trouve à Seranon dans les Alpes-Maritimes Armand est passé brigadier.
En 1852, il y eu un incident avec des braconniers sur la commune de Gardanne. Le brigadier Pierre Pecot fut tué et un gendarme grièvement blessé. Après avoir emmené à l’hôpital son collègue blessé il obtint de ses supérieurs l’autorisation de poursuivre les braconniers. Il parvint à arrêter 10 complices et de nombreuses armes. De plus il obtint le nom et la localisation du tueur qui fut arrêté à Marseille. Il semble qu’Armant se soit distingué plusieurs fois par des arrestations de personnes recherchées pour meurtre ou vol.

Lorsqu’Emilie se marie en 1856, ils vivent toujours à Aix-en-Provence.
Par décret du 24 septembre 1860, Armant obtient la médaille militaire, il fait alors parti de la 16è légion de gendarmerie compagnie des Bouches-du-Rhône.

A son décès le 5 juin 1864, la famille vit de nouveau à Avignon, Armant est retraité. C’est son neveu Louis Lemery (Jean-Louis) qui fait la déclaration. Deux ans plus tard Marie se remarie le 8 aout 1866 avec un jardinier Xavier Viret. Elle décède le 8 décembre 1896 à Avignon.
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Sophie Désirée
Elle née le 29 octobre 1809. Elle deviendra giletière. Le 10 mars 1834, elle a une petite fille qu’elle prénomme Sophie, Désirée. Il n’y a pas de père sur cet acte. Un an plus tard, le 15 juin 1835 elle épouse Pierre-Joseph Bontemps un tailleur d’habits. Ils auront six enfants ensemble.
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- Elise née le 1e novembre 1836, je n’ai pas d’autres informations
- Pauline Désirée le 21 avril 1840. Elle deviendra journalière et décèdera à Paris le 12 mars 1892 sans jamais avoir été mariée.
- Emelie née le 24 novembre 1841, elle deviendra cartonnière et épousera à Paris Pierre Plez un tourneur.
- Le 10 juin 1843 nait un fils mort-né.
- Le 28 juin 1845 est née Lucie, Gabrielle. Celle-ci deviendra giletière comme sa mère. Elle épouse Jean-Baptiste Foulon un ferblantier.
- Enfin, le 3 aout 1846 est née Adolphine, Marthe. Mais celle-ci ne survivra que quelques jours, elle décède le 12 aout 1846.
Sophie devient veuve quelques mois plus tard, Pierre-Joseph décède le 8 décembre 1846. Elle ne se remariera pas. Elle décède chez elle le 22 juillet 1884.
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Virginie
Virginie est née le 15 septembre 1811. Le 4 juin 1831, elle met au monde une petite fille naturelle prénommée Clémence, Emelie. Quelques années plus tard, elle est à Mont-de-Marsan lorsqu’elle accouche d’une seconde fille Virginie, Sophie, Louise. Cette dernière est reconnue par le déclarant Antoine, Bertin Bleton chef de bataillon au 48è régiment d’artillerie en garnison à Bayonne. Le 2 janvier 1839 Antoine Bleton épouse Virginie à Montpellier. Il reconnait leurs deux filles. Antoine a 24 ans de plus que Virginie, c’est un militaire de carrière. Il est officier la Légion d’honneur mais son dossier n’est pas en ligne. Comment se sont-ils rencontrés ? Il est probable que le régiment d’Antoine soit passé par Laon vers 1829/1830.
Cursus Antoine Bleton sur Geneanet et que je voudrais vérifier
Elève à l’école militaire en 1805; sous-lieutenant en 1806; lieutenant en 1809 et capitaine (1811). Le 10 octobre 1812 il reçoit la LH des mains de l’Empereur. Prisonnier 1812-1814, il fait la campagne de 1815 comme aide de camp du général Simmer.
En 1830 il assiste au siège d’Alger. il est promu officier de la LH (13 1 1833). Il prend sa retraite en 1838, comme capitaine.
Ambroise Tardieu indique que le prince Jérôme Napoléon fut caché à Tauves, par le capitaine Bléton, dans sa famille.
Il a du sang bleu, je le retrouve dans le nobiliaire de Guyenne daté de 1883. Son nom complet est Michel, Antoine, Bertin Bleton du Charmeil.

Il décède à Clermont-Ferrand le 6 février 1840. Quelques années plus tard, Virginie se remarie. Elle épouse le François, Jacob Bernard un tailleur. Elle décèdera à Paris le 22 février 1852.
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Adèle, Rosalie
Elle née et décède le 29 mars 1814
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Constance, Emelie
Constance, Emelie (sosa 75) est née le 23 juin 1815. Elle devient couturière. Elle a eu 4 enfants. Tous naturels enfin au départ car une de ses fille sera reconnue par son père.
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- Victor, Constant est né le 9 octobre 1837, je ne sais pas ce qu’il devient.
- Marie-Joséphine, sera reconnue par son père François Pailliette. Celui-ci n’épousera jamais Constance et n’aura jamais d’autre enfant. Marie-Joséphine est mon sosa 37, elle épousera à 19 ans Alexandre Juste. Ils auront 4 enfants et elle va décèdera à seulement 23 ans.
- Le 27 janvier 1852, Constance accouche d’un troisième enfant. C’est un garçon mort-né.
- Enfin le 20 juin 1853 Constance accouche d’un quatrième enfant. Cette petite fille est prénommée Marie-Joséphine par la sage-femme. Elle sera abandonnée par Constance. Elle va grandir à l’hospice de Laon. Elle se mariera à Reims et aura au moins deux enfants.
Constance décédera à Saint-Quentin le 10 avril 1902. Je ne sais à quel moment elle a quitté Laon pour Saint-Quentin.
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Eleonore, Mélanie
Elle est née le 25 décembre 1818, mais décède le 13 février 1819.
Jacqueline a ainsi eu 13 enfants et elle a survécu à son mari. Elle accepte le mariage de ses enfants systématiquement par le biais de notaire. Mais je ne sais quant elle est décédée. Elle est toujours en vie en 1846 au mariage de sa fille Augustine. Après je perds sa trace, je ne sais pas quand elle est décédée.
Quelle fratrie ! Très intéressant de voir ainsi les destins croisés (et très variés !) des uns et des autres.
Oui c’est aussi ce qui m’a frappée en faisant cette recherche.
Ils avaient vraiment la bougeotte. cessât drôle car ceux que j’étudie actuellement sont partis de Laon également pour arriver … à Laon.
Sur tous générations le voyage le plus long a du être de passer du Numéro 1 au numéro 14 dans la même rue.
Par contre ce ne doit pas être facile de retracer toutes ces migrations !
Chapeau pour cet article et les recherches qui vont bien sur avant.