Où est passé Victor Massioux?

Cela fait plusieurs années que je cherche Victor Massioux. Il est le fils ainé de Contance Massioux ma sosa 75 .

Tout ce que je lui connais c’est sa date de naissance le 9 octobre 1837 à Laon.

Retranscription de l’acte de naissance de Victor Massioux

L’an mil huit cent trente-sept, le neuf octobre à neuf heures du matin par devant nous Jean-François, Charlemagne Pariajaude, premier adjoint au Maire et par délégation officier d’état civil de la ville de Laon, canton et arrondissement de Laon, département de l’Aisne est comparue Angélique Léonard, âgé de soixante-cinq ans, épouse de Jean-Marie Trichet, sache-femme accoucheuse dans cette ville. Laquelle nous a présenté un enfant de sexe masculin né en la demeure de l’accouchée hier à deux heures du matin, fils naturel de Constance Emélie Massioux, couturière, née et domiciliée à Laon, âgée de vingt-deux ans et auquel ont été donné les prénoms de de Victor Constant. Les dites déclarations faites en présence de Jules Dérouelle, appariteur, âgé de trente-six ans et du dit Jean-Marie Trichet, vitrier âgé de soixante-cinq ans domiciliés dans cette ville.

Lors du recensement de 1841, Victor a disparu. Par contre Marie-Joséphine, le deuxième enfant de Constance née cette même année apparait bien. Constance vit chez sa mère Jacqueline avec l’une de ses sœurs. J’ai parcouru l’intégralité du recensement et il n’y apparait pas.

Marie-Joséphine (n°1) est la seule des quatre enfants de Constance qui sera reconnue par son père François Pailliette. Est-ce pour cela qu’elle est toujours là?

En 1846, Constance vit chez une autre sœur Sophie et son mari. Toujours aucune trace de Victor.

En 1852, Constance accouche d’un petit garçon mort-né, toujours pas de trace d’un père.

Quand née sa seconde fille Marie-Joséphine n°2, elle ne la reconnait pas et l’abandonne à l’hospice de Laon. Cette dernière y sera élevée.

Extrait de l’acte de mariage de Marie-Joséphine Massioux (n°2) avec Victor Varnier à Reims le 9 juin 1879

…. et Marie-Joséphine Massioux âgée de vingt-quatre ans née à Laon chef lieu d’arrondissement (Aisne) le vingt juin mil huit cent cinquante quatre, cuisinière demeurant à Reims rue Saint-Thomas n°17 fille majeure, naturelle non reconnue de Constance Emelie Massioux, qui l’a abandonnée et déposée à l’hospice civil de Laon, duquel hospice elle a été élève jusqu’à sa majorité.

En cherchant à vérifier si Victor n’avait pas été reconnu par son père je suis tombée quelques pages après son acte de naissance sur un acte concernant un enfant abandonné. Et si ce petit Quentin Colombot abandonné à quelques jours était Victor? Ce bébé est décédé le mois suivant. Et si c’est pour cela que je n’ai aucune trace de décès de Victor entre sa naissance et le recensement de 1841? Je sais que selon l’évaluation de l’âge du bébé Quentin aurait eu 15 jours de moins que Victor. Mais si ce n’est pas lui la piste peut-être la bonne.

Je sais cela fait beaucoup de « et si ». Mais j’ai épluché tous les décès à Laon entre octobre 1837 et 1841. J’ai voulu vérifier au cas où il y aurais une erreur sur les tables décennales. Je n’ai trouvé aucun mariage, aucun décès pour Victor nul part en France. Et puis si elle ne l’a pas abandonné dans la rue, qu’est-il devenu? Où a-t-il grandit? Et pourquoi n’a-t-il pas été abandonné sous son nom comme ce sera le cas des années plus tard pour sa sœur. Une autre possibilité est qu’il ait été placé en nourrice ailleurs qu’à Laon. Cependant vu que sa mère est mère célibataire et couturière cela me semble peu probable. Comment aurait-elle pu payer?

Donc le mystère demeure, où est passé Victor Massioux?