B – Béglot : les cousins de mon arrière-grand-mère

Les Béglot j’en ai toujours entendu parler dans ma famille.

Comment cousinons nous

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Depuis que j’ai commencé la généalogie j’ai entendu parler d’Alexandre. Il était un oncle de mon arrière-grand-mère. Si on m’a parlé de lui c’est parce qu’il aurait été sacristain de la cathédrale, mais je n’ai pour le moment pas trouvé d’information dans ce sens. En plus il fait doublement partie de la famille.

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Alexandre Béglot

Alexandre est né le 24 décembre 1876 à Warmeriville de Louis et Eugénie Barthélemy. Son père était serrurier, Alexandre suivra ses traces. Appelé au service, il arrivera en novembre 1897 au 23 è régiment de dragons. Cette unité de cavalerie de l’armée française fût créée en 1670. Lorsque Alexandre le rejoint, il est stationné en garnison à Reims.

Sa première guerre mondiale

Lorsqu’il reçoit l’appel à la mobilisation il habite à Reims, rue Boulard. Il a épousé en 1908 Pauline Halary la sœur de mon arrière-arrière-grand-mère. Ils ont un fils, Georges.

Il est incorporé au 6è bataillon territorial du génie en tant que conducteur d’équipages régimentaire.

A partir du 27 mars 1916, il est détaché aux usines Renault de Billancourt. Il y restera jusqu’ à sa démobilisation en février 1919. Mais ce n’est pas parce qu’il n’était pas au front que cela devait être évident tous les jours. Avec le conflit, l’Etat va mobiliser peu à peu tous les industriels, petits ou grands, au profit des fabrications de guerre. Ainsi plus de 15 000 entreprises vont travailler pour la Défense nationale durant le conflit. Certaines vont orienter leurs produits vers des versions militarisées à destination des soldats, ou modifier leurs usines pour produire des obus. Ainsi en 1914, lorsque la guerre éclate, la compagnie se lance dans la production de munitions, d’avions militaires et plus tard dans les chars de combat avec son Renault FT. Il est donc probable qu’Alexandre ait travaillé à la fabrication de cet armement.

Et après

Après la guerre Alexandre rentre à Reims retrouver sa famille. Hélas son fils unique décédera l’année suivante.

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Annuaire de l’Union fraternelle du commerce et de l’industrie – 1925. Source Gallica

Alexandre et Pauline traverseront ensemble le conflit suivant et Alexandre décédera chez lui en 1960 à 84 ans.

Pour en savoir plus sur l’Usine Renault pendant la première guerre : Site du centenaire 

Grégoire Béglot

Gregoire est à la fois le cousin d’Alexandre mais aussi de Marie-Elise mon arrière-arrière-grand-mère. Il est né à Warmeriville dans la Marne en 1881. Quatrième et dernier enfant de Henri et Marie Eme, il sera élevé seul car ses trois frères et sœurs sont décédés avant sa naissance.

Appelé pour le service militaire, il arrive au 151 é d’infanterie le 16 septembre 1902 en tant que soldat de 2è classe. A la demande du général du 6è corps d’armée il passe au 94 è régiment d’infanterie le 1è décembre de cette même année. Puis le 18 septembre 1904 il est détaché à l’école normale de tir du camp de Chalons. Lors de son intégration à, l’école il passe Caporal. Il rentre chez lui en 1905.

Sa première guerre mondiale

Rappelé lors de la mobilisation d’août 1914, il rejoint le 164è régiment d’infanterie.

Son parcours lors de la première guerre mondiale :

164 e RI (aout 1914 – mars 1916)

1914

  • Meuse : Étain (24-25 août)
  • Bataille de la Marne (5 au 13 septembre) Juvécourt (6 sept.)
  • Bataille de la Woëvre et des Hauts-de-Meuse : Saint-Mihiel (26-28 septembre), Mort Homme et bois de Cumières (29 septembre)

1915

  • Opérations d’avril en Woëvre : Gussainville (5 avril) (fermes du Haut Bois et de l’hôpital)
  • Opérations en Woëvre : Bois Le Prêtre (avril)

1916

  • Bataille de Verdun : Herbebois (21-24 février)

110 e RI (mars – septembre 1916)

6e regiment du génie (septembre 1916 – février 1917)

3e Regiment du génie (février 2017 – fin de la guerre)

Il fut malade entre le 21 juin et le 12 juillet 1917.

1918

Bataille de Reims Ouest

Je pense qu’il se souviendra avec émotion du jour de ses 37 ans, car il les fête le 11 novembre 1918, jour de la signature de l’armistice.

Il sera démobilisé le 2 mars 1919.

2 commentaires sur “B – Béglot : les cousins de mon arrière-grand-mère

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  1. L’enquête sur les cousins peut se révéler aussi passionnante que celle de nos ancêtres directs. Bravo.

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