Alfred Royer est mon arrière-grand-père.
Pauline et Alfred se marient en 1903. La seule photo que j’ai d’eux ensemble est un montage, j’ai très peux d’informations sur eux car mon grand-père a été orphelin de mère à 5 ans et de père à 15 ans.
Au début ils ont vécu à Bar-le-duc, je le sais car leur première fille y est née en 1904. A la naissance de leur second enfant en 1906, ils étaient revenus à Vaucouleurs.
Sa première guerre mondiale
Alfred fût rappelé lors de la première guerre mondiale, il s’est retrouvé dans les tranchées à Verdun. Pour être démobilisé, a priori, il fallait être père de six enfants vivants hors sur ses sept enfants, seulement cinq avaient survécu. Sa femme le rejoignit dans les tranchées (légende familiale). Neuf mois plus tard Germaine naquit, Alfred rentra à la maison. La partie concernant le retour à la maison car père de six enfants est véridique car c’est indiqué sur sa fiche matricule. Alfred et Pauline auront neuf enfants en tout, deux décèderont en bas âge. Imaginez que lorsque j’en ai parlé avec mon grand-père, il n’avait jamais eu connaissance de ces deux enfants qui étaient ses frère et sœur !
Et après
Pauline décède en 1923 laissant sept enfants à élever. Je n’ai aucune idée de comment un

homme seul a pu s’organiser dans ces années là, Alfred ne s’est jamais remarié. Je ne peux que supposer qu’il s’est appuyé sur ses filles aînées.

Alfred était sculpteur à son compte tout comme son père avant lui.
Il a dessiné et construit plusieurs monuments aux morts dans la Meuse et en Meurthe-et-Moselle.
Grâce aux recherches effectuées par une étudiante j’ai une liste mais je ne sais pas si elle est complète.





Il décédera en 1933, dix ans après Pauline laissant trois enfants mineurs élevés ensuite par la fille ainée Madeleine. Le petit dernier étant mon grand-père né en 1918.
