Robert, tu es né à Saint-Mihiel en 1910 de Joseph Marchal et Eugénie Muller, tu épouses à Vaucouleurs la soeur de mon grand-père Germaine Royer. Pour développer ton exploitation de maraicher tu décides de t’installer à Reims.
Avec Germaine vous aurez trois enfants dont la petite dernière née en 1941. Lorsque la seconde guerre survient tu ne peux servir ton pays, tu es réformé. Quand l’occasion t’en est donné tu entres dans la résistance dans le groupe du capitaine Schleiss. Au cours des mois tu participes à des sabotages, tu caches des armes et même des évadés. Puis en août 1944 tu es dénoncé. Le 25 Germaine et toi êtes arrêtés chez vous. Elle sera relâchée, pas toi.
Et après? Nous ne savons pas. Dans ton dossier de résistant plusieurs documents se contredisent.
En 1947, ils indiquent que tu as été fusillé par la Gestapo le 27 août aux alentours de Reims.
Le second en 1951 indique quant à lui que tu aurais pu être déporté au camp de Neuengamme.
Après ta disparition, Germaine fit le nécessaire pour faire reconnaître ta participation à la résistance, tu fus reconnu FFI ainsi que Mort pour la France, enfin tu obtins la médaille de la résistance à titre posthume.
Que t’est-il arrivé Robert?