Nous sommes en 1836, cela fait 6 ans maintenant que la France vit sous la Monarchie de Juillet et que Louis-Philippe est au pouvoir. Est-ce que cela a eu des conséquences dans ce petit coin de Creuse qu’est Saint-Maurice-de-la-Souterraine ? A cette date, le village compte 1944 habitants dont Léon-Mathurin Bouras qui a justement pointé le bout de son nez le 7 mai de cette année-là. Ses parents, André Bouras et Marie Galbrun, se sont mariés deux ans auparavant, il est leur premier enfant. Léon-Mathurin aura une petite sœur Marie-Thérèse qui nait en 1839, cependant elle décèdera à l’âge de 4 ans en 1843. Ses parents n’auront à ma connaissance pas d’autre enfant.
Léon-Mathurin deviendra maçon. Le 15 février 1859, il a vingt-deux ans quand il épouse Marie Matigot alors âgée de dix-sept ans. Trois ans plus tard né leur premier fils prénommé André. Suivi en 1866 par Marie-Mathilde. Dans le recensement de cette année-là on découvre que Léon et Marie vivent chez les parents de Léon. En 1869, né leur troisième enfant Marie-Angèle, mon arrière-grand-mère. Léon perd ses deux parents en 1870. Il devient alors cultivateur. A-t-il repris la ferme familiale ? C’est probable. Léon et Marie vont avoir encore plusieurs enfants : Marie-Victorine en 1872, Urbain-Ferdinand en 1874, André-Emile en 1877 puis Marie-Alexandrine en 1880.
Entre 1881 et 1883, ils déménagent de Saint-Maurice-la-Souterraine à Saint-Etienne-de-Fursac, pour quelle raison je n’en ai aucune idée. C’est là que naitra leur dernier fils, François en 1883. Marie décède en 1890 à l’âge de 48 ans. L’année suivant, Léon se remarie avec Marie Bouthet. Il n’aura pas d’enfants avec sa seconde épouse.

La famille n’a cessé de s’agrandir au cours des années. En 1891, ils sont même seize à vivre sur la ferme entre les parents, enfants, conjoints des enfants, petits-enfants et même deux domestiques.

Après avoir vécu environ dix ans dans le village de Beauvais, enfin d’après les recensements car Marie Matigot est décédée dans le village du Pradeau, Léon déménage sa famille dans le village de Longvert toujours sur la commune de Saint-Etienne-de-Fursac.

Durant la première guerre, Léon a accueilli dans sa ferme sa fille Marie-Angèle, son gendre Paul Jouanetaud et leurs enfants qui fuyaient les bombardements allemands sur Reims. Hélas, l’une de ses petites filles Pauline (la fameuse dont je ne trouvais pas le décès) décèdera chez lui en 1915 elle avait à peine 19 ans.

Marie, la seconde épouse de Léon décède en 1919, Léon quant à lui décèdera chez lui en 1924.
16 à la maison oO ! Ca en fait des bouches à nourrir…
Bel article