Les Pailliette de Soissons – 1ère partie

Mon sosa 37 Marie-Jospéhine Pailliette est la première quand je remonte ma généalogie à porter ce nom. J’ai décidé de creuser l’origine de sa famille paternelle.

Je ne sais si elle l’a vraiment connue car, comme j’en ai déjà parlé, elle est née à Laon de Constance Massioux et a été reconnue quelques temps plus tard par François Pailliette qui semble lui avoir toujours vécu à Soissons.

J’ai pu remonter aux arrières-arrières-grands-parents de Marie-Joséphine. Je vais donc vous présenter tout ce que j’ai découvert sur cette famille. Je pense compte tenu des archives que je suis arrivée le plus loin possible sur cette branche. Il est à noter que pour l’un d’entre eux ce sont des fortes présomptions que je n’arrive pas à confirmer du fait des lacunes des documents disponibles.

Voici ce qui est indiqué sur le site internet des archives départementales de l’Aisne

Les collections des registres paroissiaux et d’état civil n’ont pas échappé aux combats dont le département de l’Aisne fut le théâtre : en 1814, au cours du siège de Soissons, les registres de l’arrondissement de Soissons disparaissent dans l’incendie du greffe du tribunal. Une reconstitution très partielle a été opérée, mais uniquement pour la commune de Soissons. Elle ne débute qu’en 1731. Pour les autres communes de l’arrondissement, les registres ne commencent bien souvent qu’en 1813.

La première génération

La première trace que je trouve de la famille Pailliette à Soissons est le couple Jean-François avec Marie-Madeleine Cocon (sosas 592 et 593). Jean-François était marchand de vin puis cribleur (ouvrier passant les grains au crible). Je ne connais ni leurs dates et lieux de naissance ou de mariage.

Ils ont eu au moins deux fils.

  • Jean-François né le 22 mars 1760
  • Antoine, Rémy né le 30 janvier 1764

Je n’ai pas non plus retrouvé leurs décès. Ils étaient toujours en vie en 1790 au mariage d’Antoine.

La deuxième génération

Jean-François

Concernant Jean-François, je préfère vous prévenir tout de suite, ce sont de fortes présomptions car les actes dont je dispose ne sont pas suffisamment précis pour que je sois certaine à 100 % de ce que j’avance.

Acte de naissance reconstitué de Jean-François Pailliette – Source AD de l’Aisne [en ligne]

Pour moi Jean-François deviendra vérificateur des enregistrements et épouse Marie-Madeleine Lhomme avant 1784. En effet leur fille Madeleine, Julie est née à Soissons le 6 février de cette année là.

Extrait du mariage de Magdelaine Pailliette et Jean-François Hiver – Source AD Ardennes – 2E105 101 – vue 103/422 [en ligne]

Je n’ai que cet acte me donnant les informations car je n’ai ni retrouvé son acte de naissance pourtant avec la date précise ni le mariage entre ses parents. J’ai pourtant consulter les 501 vues du registre couvrant 1775 à 1792.

Jean-François décède à Charleville le 5 novembre 1838. C’est cet acte qui me fait dire que c’est bien de fils de Jean-François et Marie-Madeleine Cocon. Car il est indiqué âgé de 78 ans et natif de Soissons, ce qui correspond exactement à la naissance de « mon » Jean-François. Je n’ai pas pu consulter les tables de successions et absence pour Charleville n’étant pas disponible. Elles auraient pu m’aider à confirmer mon hypothèse.

Il existe un second Jean-François Pailliette natif de Soissons dont l’âge pourrait correspondre car il est né en 1757. Je l’ai exclu la possibilité que ce soit lui qui est décédé à Charleville car j’ai retrouvé son acte de mariage avec une certaine Barbe Frion.

Extrait de l’acte de décès de Jean-François Pailliette à Charleville en 1838 – Source AD Ardennes [en ligne]

Jean-François et Marie-Madeleine ont eu au moins quatre enfants. Le fait que leur fils se prénomme Antoine tout comme le frère de Jean-François me donne un indice supplémentaire sur le fait que c’est bien le bon Jean-François.

  • Madeleine, Julie née en 1784 qui épouse donc Jean-François Hiver en 1805 à Charleville.
  • Marie-Madeleine Victoire née le 27 mars 1785. Elle épouse le 31 mai 1812 Gérard Lhoste. Ils en auront au moins huit enfants entre 1815 et 1824. Gérard décède en 1826. Marie-Madeleine décèdera en 1842.
Acte de décès de Marie-Magdelaine Pailliette en 1842 à Reims – Source AD Marne [en ligne]
  • Geneviève, Emilie née en 1792. Elle deviendra marchande-lingère et décède à Charleville le 30 janvier 1845.
  • Antoine, François né le 5 mai 1794. Il épouse à Charleville le 25 mars 1819 Marie-Rose Baudier. Il deviendra notaire de la commune de Remilly-les-Pothées. Ils auront au moins cinq enfants. Il décède à quarante ans le 19 février 1834.

Antoine (sosas 296 et 297)

Il deviendra cordonnier. Je n’ai pas trouvé son acte de naissance, j’ai la date et sa filiation sur son acte de mariage avec Marie-Geneviève Vidron le 26 janvier 1790 à Soissons. Marie-Geneviève est née le 18 avril 1760.

Extrait de l’acte de mariage d’Antoine Rémy Pailliette et Marie-Geneviève Vidron – Source AD Aisne [en ligne]

Antoine savait signer.

Signature d’Antoine en 1790

Je leur ai trouvé deux fils.

  • Jean-Marie qui deviendra cordonnier comme son père est né en 1797. Je vous parle de lui dans la génération suivante.
  • Louis, Charles qui deviendra débitant de vin comme son grand-père est né en 1800. Il épouse à une date que je ne connais pas Victoire COMPERE. Ils auront au moins deux fils
    • Julien 1832-1844
    • Athanase 1836. Il deviendra représentant de commerce à Paris.

Marie-Geneviève décède en 1831.

Antoine décède quant à lui en 1835 sans s’être remarié.

Dans le prochain billet je vous présenterais les générations suivantes.

Série sur les Pailliette de Soissons

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