Les Pailliette de Soissons – 4ème partie – La cinquième et dernière génération

Dans mon dernier billet je vous ai présenté la quatrième générations de Pailliette qui ont vécu à Soissons. Dans ce billet, je vais vous présenter la dernière présente dans ma généalogie. Elle concerne mon aïeule Marie-Joséphine et sa demi-sœur Marie-Adèle.

Marie-Joséphine

Marie-Joséphine, mon sosa 37, est née à Laon en l’an de grâce 1841 à Laon. Elle est alors la fille naturelle de Constance Massioux. Deux semaines après sa naissance, elle est reconnue par son père François Pailliette. Ses parents ne se marieront jamais.

Acte de reconnaissance de Marie-Joséphine Pailliette par son père le 16 février 1841 – Source AD Aisne [en ligne]

Son père vivant à Saint-Quentin, il consentira à son mariage via un notaire en 1860.

Consentement de François-Aldophe Pailliette au mariage de Constance – Source AD Aisne

Elle épouse donc le 18 décembre 1860 à Laon Aimé Juste, un ouvrier peintre. Elle sera couturière comme sa mère et aura quatre enfants. Lors du mariage ils reconnaissent leur fils Henri né l’année précédente.

  • Henri 1859 -1933
  • Alexandre 1861-1909
  • Emilie 1863-1864
  • Marie-Louise 1864-1864

Le couple a déménagé à Saint-Quentin entre les naissances d’Alexandre et Emilie.

Marie-Joséphine est décédée à l’âge de 23 ans des suites d’un accouchement, précédant sa petite Marie-Louise de deux jours.

Acte de décès de Marie-Joséphine Pailliette le 26 septembre 1864 à Saint-Quentin – Source AD Aisne [en ligne]

Après son décès Aimé déménage à Reims avec son fils Alexandre. Henri le fils ainé fera sa vie dans l’Aisne même si il a vécu à Reims car il est recensé dans les fiches matricules même si il fut exempté.

Aimé épouse à Reims le 13 novembre 1865 Flore PEROSINE avec qui il aura deux filles Joséphine et Philomène. Il décèdera toujours à Reims le 28 mars 1894.

Marie-Adèle

Marie-Adèle est donc la demi-sœur de mon aïeule. Durant la période où les deux ont vécu à Saint-Quentin, j’aimerais savoir si elles se côtoyaient!

Elle se marie le 3 avril 1873 à Saint-Quentin avec Ovide Fénélon Constantin DRANCOURT un horloger issu d’une famille protestante.

Ovide est originaire de la Somme, il est né le 12 mars 1845 à Templeux-le-Guérard. Mais il n’a pas toujours vécu en France. En effet, on le retrouve avec ses parents et son demi-frère Achille que sa mère a eu avant son mariage à Carondelet dans le Missouri aux Etats-Unis sur le recensement de 1850.

Recensemenent de 1850 de la commune de Carondelet dans le Missouri (USA) -Source Family search

Le père d’Ovide est d’ailleurs décédé à Houston au Texas en 1865.

Extrait de l’acte de mariage de Marie-Adèle et Ovide indiquant le lieu de décès d’Auguste Constant Drancourt dit Constant Drancourt aux Etats-Unis – Source AD Aisne [en ligne]

Ovide et sa mère Césarine BOITEL rentrent en France à une date inconnue. Mais lors du mariage en 1873 ils sont installés à Saint-Quentin. Achille quant à lui s’installera définitivement aux États-Unis à La Nouvelle-Orléans où il se mariera. Il y décède en 1893. Il était tout comme Ovide horloger !

Je n’ai trouvé aucun décès pour le couple Marie-Adèle/Ovide. Cependant en 1906 sur la fiche matricule de leur fils Ovide est décédé. Ils auront deux enfants :

  • Valentine 1873-1942
  • René, Adolphe 1886-1951 : René est devenu professeur de lettres. Il fut a priori très bon dans ses études dès la primaires. En effet, on le retrouve régulièrement cité dans le journal Le guetteur de Saint-Quentin pour des prix scolaires.
Prix reçus en 1901

A priori il enseigna longtemps à l’institution Sainte Croix de Neuilly comme l’indiquent les annuaires des anciens de la fac des lettres de Paris des années 1910 à au moins 1933. Durant la première guerre mondiale il ne fut pas appelé au front mais maintenu sur ce poste d’enseignant. Il a durant cette période publie deux textes dans le journal L’Elan qui a publié 10 numéros entre 1915 et 1916. Son premier texte « Là-bas » a été publié dans le numéro 6 de juillet 1915 et le second « Pourquoi? » dans le numéro 7 de décembre 1915.

Leurs deux enfants décèderont à Paris célibataires et sans enfants a priori. Ils semblent avoir vécu ensemble au 100 avenue des Ternes.

Un merci particulier à Hervé, Benoit et Pascalina pour l'aide apportée sur les recherches de l'autre côté de l'Atlantique

Série sur les Pailliette de Soissons

3 commentaires sur “Les Pailliette de Soissons – 4ème partie – La cinquième et dernière génération

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    1. Bonjour
      Non je suis un peu bloquée du fait de la destruction d’archives. Donc je n’ai pas pu aller plus loin que le premier couple cité dans le premier billet mais je suis preneuse de toute information au cas où

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